Crée le 27-12-2011- 17h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 27-12-2011 17H08 AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS
Après la publication des résultats de l’élection présidentielle le 9 décembre dernier par la Commission Nationale Indépendante, CENI, les accusations de fraudes
sont nombreuses. A l’unanimité, les observateurs y compris les membres du bureau de la CENI notent de nombreux problèmes des dysfonctionnements à travers le pays. Ce qui a conduit à l’implication
de la communauté internationale pour régler le contentieux.
En Province Orientale dans le territoire de Basoko, on enregistre des graves irrégularités et des fraudes massives dont le bénéficiaire serait un membre du parti
présidentiel PPRD, Moleko Moliwa. Selon certaines sources, plusieurs témoins des partis politiques se sont vus refuser l’accès dans des bureaux de vote sous prétexte que leurs partis politiques
n’avaient pas obtenu l’agrément au ministère de l’intérieur. Un argument qui ne tient pas la route.
Les agents CENI en inventaient de toutes sortes jusqu’aux macarons mal remplis. Des tracasseries faites à dessein.
Parmi de nombreuses irrégularités enregistrées dans certains bureaux de Basoko, on compte le nombre trop élevé de votants par rapport aux électeurs attendus. Les
témoins qui ont eu la chance d’assister au déroulement du vote ont, été priés de vider les bureaux de vote avant le dépouillement des résultats. Les agents CENI ont pris pour prétexte qu’ils
étaient très fatigués et ne pouvaient procéder au dépouillement la nuit. A cet instant, le fameux dépouillement a eu lieu le lendemain matin et les urnes qui contenaient les bulletins de vote ont
passé nuit dans les résidences des agents CENI. «Ces derniers étaient bien escortés par les policiers obéissant aux ordres d’un candidat PPRD de la même circonscription Moleko Moliwa», avance un
témoin d’un parti politique présent le jour du vote. Cette dame nous renseigne- t-on n’a jamais battu campagne publiquement dans cette circonscription, mais enregistre des scores monstres en
complicité avec des agents CENI.
Les mêmes faits se sont produits dans les centres de vote de Mobango itimbiri qui est l’un des secteurs les plus peuplés du territoire de Basoko. Ici la CENI aurait
carrément empêché les électeurs du secteur de Bomenge de voter en déplaçant les bureaux de vote de plus de 14 Km des lieux de résidence des votants. «Moleko Moliwa aurait remis mille dollars aux
trois agents CENI pour bien opérer ces fraudes», accuse le même témoin. Les appels des dénonciations de, ces fraudes massives par certains candidats de Basoko auprès des autorités de la CENI à
Kinshasa n’ont pas trouvé gain de cause jusque là. «Le responsable de la CENI Basoko avant d’aller à Mahagi où il a été muté à fait jouter trente-deux bureaux supplémentaires à travers certaines
collectivités le matin même du scrutin, sans en avoir prévenu préalablement tous les candidats excepté Moleko», indique ce témoin. Pour qui, onze bureaux de Mwenge dans le groupement de Mobango
Itimbiri ont été déplacés à 218 Km vers Lokutu, fief de Moleko. Cette situation a fait qu’un grand nombre d’électeurs de Mwenge environ 16.000 n’ont pas pu faire le voyage pour voter. Neuf
bureaux ont été déplacés du village de Basaluma dans le groupement de Moliele vers Yanongo à 300 Km dans le secteur de Lokutu.
Deux bureaux ont été déplacés du village de Yalikanza vers celui de Yawinawina à 65 Km ainsi que deux autres bureaux de Wahanga dans le groupement de Mokongo ont
immigré vers Bongola à plus de 75 Km.
Six bureaux ont été créés à Bolika dans le groupement de Mwenge-Moleka avec 6000 enrôlés. Or, sur les listes électorales, le chef de groupement et l’agent ANR n’ont
reconnu que 24 électeurs réels et véritablement identifiés. On retiendrait que les 5.974 autres enrôlés semblent fictifs. «Le responsable CENI n’a pas placé de bureaux de vote dans 80% du secteur
Bomenge et ont éloigné les quelques bureaux qu’il y avait à plus de 14 Km des villages pour les uns et 70 Km pour les autres. Plus de 12 mille électeurs n’ont pas pu voter ce jour là», soutient
le témoin à Basoko. Seule la candidate PPRD Moleko Moliwa aurait tiré profit des magouilles.
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