Crée le 28-12-2011-17h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mecredi 28-12-2011 18H35 AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Le Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire (CDH); une Organisation de Droits de l’Homme basée à Lubumbashi, au Katanga, au sud Est de la Rdc, a dans un
communiqué rendu public hier lundi 26 décembre 2011, demandé la CENI des s‘éloigner des efforts tendant à discréditer l’ensemble du processus électoral en République Démocratique du
Congo.
D’après cette Ongdh, en date du 22 décembre de cette année, vers 20h00 heures de Lubumbashi, le Bureau National de la CENI a procédé à la proclamation des résultats
provisoires des élections législatives pour la circonscription de Kolwezi.
Le plateau de la Radio Télévision Digital a servi de tribune à ce bureau où l’on pouvait voir avec ou sans lunettes le Président National, le Pasteur Ngoy Mulunda,
avec à sa gauche son vice Président, le professeur Jacques Ndjoli. Au signal de son Président, faisant lecture du Procès verbal des résultats provisoires des législatives pour la circonscription
de Kolwezi, le Vice-Président Ndjoli a présenté trois députés ayant gagné les élections dans ladite circonscription. Il s’agit des sieurs Ilunga Kouvas Michel, Laurent Muzangisa et Kalembe Kiboko
Vano. Le CDH est surpris de voir qu’au lendemain, toujours sur Digital Congo, le Professeur Ndjoli revenir avec une autre liste sans le nom de Kalembe Kiboko Vano.
Sur ce, le Centre des Droits de l’homme et du Droit Humanitaire se pose les questions de savoir pourquoi Jacques Ndjoli accompagné de son Président et des autres
membres du bureau national de la CENI a-t-il enlevé l’Honorable Kalembe Kiboko Vano de la liste?
S’agissait-il d’une erreur ou de la réalisation d’un dessein ? s’interroge Grégoire Mulamba, secrétaire exécutif de CDH. La CENI aurait-elle dans l’entretemps reçu
mandat de poser de tels actes ? Autrement-dit, de se substituer aux cours et tribunaux de la République en permutant les candidats aux jours et heures de sa convenance.
Très préoccupé par cette situation malheureuse, le CDH se demande comment la population fera-t-elle confiance à la CENI ou aura-t-elle le courage de voter
prochainement.
L’ongdh invite la Ceni à respecter la volonté de la population, qui est le souverain primaire en matière du choix des candidats qu’elle mandate pour la représenter
auprès des différentes institutions.
GODE KALONJI MUKENDI