Crée le 29-12-2011-14h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 29-12-2011 15H05 AFRIQUE REDACTION PAR:LA TEMPETE DES TROPIQUES
Le tricheur Joseph KABILA prêtant serment devant sa petite cour !
Les 12 milliards de dollars prévus par le FMI pour aider au développement de la RDC attendront encore … Depuis vendredi, 23 décembre courant, date de prestation de
serment d’Etienne Tshisekedi en sa résidence à Limete, les caciques de la majorité sortante passent le plus clair de leur temps à la radio et à la télévision pour tenter de persuader l’opinion
nationale d’accepter la direction du pays par Joseph Kabila au terme de sa proclamation controversée comme vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier par la CENI, relayée par
la suite par la Cour Suprême de Justice!
Cette campagne de bourrage de crânes va même plus loin en tendant d’intimider tous ceux qui ne partagent pas le point de vue de la majorité sortante sur l’élection
du précité à la magistrature suprême du pays et surtout ceux qui (l’immense majorité de Congolais) pensent qu’il n’y a plus rien à redire au sujet de la victoire incontestable d’Etienne
Tshisekedi à ce scrutin.
Faire changer de position
Nous nous devons d’attirer l‘attention de l’opinion nationale sur le fait que la campagne menée avec une rare frénésie par la majorité sortante a pour objet de
faire baisser la garde au peuple congolais qui lutte après avoir fait l choix de dirigeants qu’il mérite à travers les deux élections capitales du 28 novembre dernier. Il s’agit pour les
responsables de la CENI et de la CSJ de respecter ce choix en attribuant la palme de vainqueur aux seuls ayant droit à la présidentielle comme à la législative.
La campagne de bourrage de crânes à laquelle se livrent actuellement les caciques de la majorité sortante pour tenter de faire changer de position à l’immense
majorité de Congolais qui soutient Etienne Tshisekedi et toutes ses initiatives présentes et à venir au profit du Congo nouveau se déroulé au même moment où commence en Occident le procès sur la
législative du pouvoir de Joseph Kabila !
Face à ce procès qui met mal à l’aise la CENI, la Cour suprême de justice et la majorité sortante, lés caciques de ce bord politique essaient de se donner un
semblant de bonne conscience en déclarant à ceux qui veulent les entendre que la RDC est un Etat indépendant et souverain et que, pour cette simple raison, les décisions qui concernent son
organisation sont prises à Kinshasa et pas ailleurs!
Erreur n’est pas compte. Ceux qui maîtrisent les rouages de la politique contre disent la majorité sortante en RDC en indiquant qu’aucun Etat moderne ne peut se
targuer de se gouverner sans tenir compte de l’environnement international.
12 milliards de dollars
Cela est tellement vrai que pour équiper la police qui largue des grenades et tire sur les manifestants pacifiques, le gouvernement de la RDC est allé solliciter de
l’aide auprès des Etats Occidentaux. Pour tenir les élections qui posent actuellement de graves problèmes au pays, la CENI, sous l’égide de l’Etat Congolais, est allée demander des fonds auprès
des Etats étrangers. Que signifie tout cela? La RDC est allée aliéner son indépendance et sa souveraineté pour obtenir tout ce dont elle avait besoin dans les deux cas précités. Et
alors?
Le procès sur la légitimité du pouvoir de J. Kabila a débuté en Occident, principalement aux Etats-Unis d’Amérique, dans les Etats membres de l’Union Européenne
dont la tête d’affiche se trouve être la Grande Bretagne.
Au cours de ce procès où la corruption, les intimidations, le clientélisme, le tribalisme et le sentimentalisme seront absents on discutera de la légitimité
nationale et internationale du pouvoir de J. Kabila telle qu’elle lui a été confrère parla CENI et la CSJ !
A ce même procès, il sera également question de 12 milliards de dollars que le FMI est disposé à accorder à la RDC à des fins de développement mais le déboursement
de cette somme colossale sera subordonné aux conclusions dudit procès. Mme Christine Lagarde, directeur générale du fonds monétaire international en sait beaucoup. Nous y reviendrons.
KAMBALE MUTOGHERWA