Crée le 31-12-2011-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 31-12-2011 12H10AFRIQUE REDACTION PAR :LAA REFERENCE PLUS
Une délégation mixte Conseil de sécurité provinciale, Monusco et Unicef s'est rendue jeudi 29 décembre à Mwene Ditu, à environ 130 Km au Sud de Mbuji-Mayi, pour
évaluer les besoins des déplacés venant de Kamina. Après avoir constaté le dénuement dans lequel vivent ces déplacés, le ministre provincial de l'intérieur s'est engagé à plaider leur cause
auprès du gouvernement central.
Des divergences apparaissent dans les statistiques fournies par les différentes sources sur place. La direction générale des migrations avait enregistré 563
déplacés du 9 au 24 décembre derniers.
De son côté, le Bureau Diocésain des OEuvres Médicales catholiques (BDOM) du diocèse de Luiza dit avoir identifié quatre fois plus de déplacés pour la même période
soit 2 160 déplacés à Mwene Ditu et 268 à Luputa.
A leur arrivée sur place, les membres de la délégation ont rencontré 63 déplacés livrés à eux-mêmes.
Parmi eux, trois femmes ont été hospitalisées, à la charge du BDOM, â l'hôpital Christ Roi de Mwene Ditu. Deux d'entre elles avaient été violentées et la troisième
a accouché en chemin.
Les autres déplacés ont se sont réfugiés dans des familles d'accueil ou chez des “personnes de bonne volonté “. D'autres seraient déjà retournés au Katanga, après
le retour a calme.
Le ministre provincial de l'Intérieur s'est engagé à faire rapport au gouvernement provincial et à initier un plaidoyer auprès du gouvernement central et des
partenaires en développement, en faveur de ces déplacés.
Ces ressortissants kasaïens avaient fui le territoire de Kamina après le scrutin présidentiel du 28 novembre dernier craignant des violences
intercommunautaires.
Ro/LRP