Crée le 01-01-2012- 20h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 15-01-2012 20H15 AFRIQUE REDACTION PAR : CHEIK FITA
Léon Lobitch Kengo wa Dondo. Photo Cheikfitanews
Sur facebook d’abord, puis sur les sites Internet des Congolais de France, nous avons appris l’agression et l’hospitalisation de monsieur Léon Kengo Wa Dondo, Président du sénat congolais et candidat malheureux à la présidentielle congolaise du 28 novembre 2011.
Le « pouvoir » de Kinshasa, via monsieur Lambert Mende porte-parole du gouvernement sortant, a donné sur France 24 une interprétation très tendancieuse des faits.
Accusant le gouvernement français d’un côté, vilipendant les anti-Kabila de l’autre qu’il assimile aux membres de l’UDPS, avec un vocabulaire qui mériterait d’être amélioré prochainement, ne répondant pas à la question principale de la journaliste : «Qui sont ces combattants ? Quelles sont leurs revendications ? »
... Monsieur Mende a servi aux téléspectateurs de la chaîne française un discours désarticulé et obscur, attribuant le beau rôle à son gouvernement.
Encore un peu, monsieur Mende pouvait affirmer que c’est monsieur Tshisekedi qui est le commanditaire de l’acte. Un bouc émissaire tout trouvé, alors que le mal est ailleurs à savoir le hold-up électoral ainsi que toutes ses implications.
Le phénomène « combattants » à travers l’Europe et le monde entier peut-il être réduit à si peu ?
Via Félix Tshisekedi, chargé des relations extérieures, l’UDPS a vite réagi aux propos du « pouvoir imposteur ». Tout en regrettant ce qui est arrivé à monsieur Kengo, il a affirmé que l’UDPS n’était pas lié à l’incident. Et de clarifier qu’il ne faudrait pas occulter l’engagement politique et patriotique des congolais qui vivent à l’étranger.
Ci-dessous, les faits tels que relatés par nos confrères du journal français
« Le Monde »
Cheik FITA
Bruxelles, le 1er janvier 2012