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Banque Congolaise Roger Yaghi arrêté !

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE

 

C’est hier, lundi 18 avril 2011, en début d’après midi que Roger Yaghi, un PC ubiquiste dans la gestion quotidienne de la Banque Congolaise, a été interpellé par la justice. Même si rien n’a filtré, à ce stade, sur les mobiles de son interpellation, il n’en demeure pas moins que celle-ci soit consécutive à la faillite déclarée de cette institution bancaire qui, au moment du lancement du processus de sa liquidation par la BCC, le 8 janvier dernier, devait, aux tiers, USD 195 millions alors que dans ses coffres-forts, elle n’avait qu’un petit million de dollars. Des sources bien introduites renseignent que cette banqueroute est due en partie aux crédits faramineux octroyés aux sociétés au-delà des plafonds autorisés par la BCC ; un actionnariat opaque, mais aussi des transferts illégaux d’argent sur fond de blanchiment. Comme pour dire que la phase dite 2 de l’opération tolérance zéro est loin de finir. Parallèlement, d’ailleurs, un libanais, un autre, du nom de Hassan Ibrahim, a été arrêté, la semaine dernière. Directeur de la société ZAINA, il aurait profité des facilités d’exonérations accordées à Number One Construction, pour l’importation des produits pétroliers dans le cadre de cinq chantiers, pour s’introduire avec d’autres sociétés commerciales dans la chaîne bénéficiaires. Il aurait occasionné un manque à gagner de l’ordre d’environ dix millions de dollars américains. Pas plus tard qu’hier, lundi 18 avril 2011, en début d’après-midi, M. Roger Yaghi, ci-devant Président du Conseil d’Administration de la Banque Congolaise, est tombé dans le filet de la justice congolaise. Même si rien n’a filtré, à ce stade, sur les mobiles de son interpellation, il n’en demeure pas moins que celle-ci soit consécutive à la faillite déclarée de cette institution bancaire. A en croire nos sources, c’est ce mardi 19 avril que débute, enfin, le procès, probablement long, sur une gestion prédatrice qui aurait caractérisé M. Roger Yaghi, PCA de la Banque Congolaise mais qui, curieusement, précise-t-on, était très agissant dans la gestion quotidienne de la Banque Congolaise. Une Banque qui, aux dires du PCA, était la mieux gérée et la mieux implantée en RD-Congo. Rappelons que c’est au mois de janvier de cette année, le 8 précisément, que la faillite de la Banque Congolaise a été déclarée et le processus de sa liquidation entamé par la Banque Centrale du Congo. Mais comment en est-on arrivé là ? Au moment du lancement du processus de sa liquidation, la BC, signalent nos sources, devait à peu près 195 millions de dollars américains aux tiers alors qu’elle disposait de seulement 1 million dans ses coffres-forts. L’on fait savoir que cette banqueroute est due en partie au maquillage des comptes, du rachat des créances douteuses avec une décote importante, l’actionnariat opaque, des transferts illégaux d’argent sur fond de blanchiment, l’octroie des prêts à des sociétés apparentées au-delà des plafonds autorisés par la Banque Centrale du Congo. Des dispositions transitoires seraient mises en marche pour permettre aux petits déposants de rentrer dans leur droit. Ici, l’Etat Congolais a l’obligation de s’y mettre pour encourager les congolais à cultiver, mieux à renforcer la culture d’épargne, après la longue période de crise de confiance qui avait rongé le secteur bancaire zaïrois. Quant aux 600 agents et cadres qui ont tous perdu leur boulot en seul jour, aucune disposition, semble-t-il, n’aurait encore été prise. S’agissant des bénéficiaires des crédits, une traque ne manquera pas d’être lancée par les services du ministère de la justice. D’autant plus le début de l’interrogatoire réserve des surprises. Des révélations sont donc attendues, doublées de rebondissements multiples. Un autre libanais dans le filet Dans la suite de Gassan et autres étrangers expulsés du territoire national, un autre libanais, en la personne de M. Hassan Ibrahim, Directeur de la Société pétrolière ZAINA a été arrêté. Griefs, il aurait profité des facilités d’exonérations accordées à Number One Construction, pour l’importation des produits pétroliers dans le cadre de cinq chantiers du Raïs, pour s’introduire avec d’autres sociétés commerciales dans la chaîne bénéficiaires, occasionnant ainsi, un manque à gagner dans les livres des services commis à l’import, d’une valeur de plus de dix millions de dollars américains. Les mailles de la justice sont loin de se remplir. D’autres arrestations sont à venir, indique-t-on, et visent, si pas à réduire sensiblement, mais à mettre un terme aux malversations financières, à la désillusion de tous ceux qui s’illustrent par les trafics d’influence et la maffia organisée, nationaux comme étrangers.

La Pros.  


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