Crée le 07-01-2012- 08h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 07-01-2012    20H25 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

La CENI a salué, le 2 janvier, l’ambassadeur Richard Zink, chef de Mission de la délégation de l’UE en RDC, pour « son implication personnelle dans le processus électoral » en République démocratique du Congo. Arrivé fin mandat, l’ambassadeur Richard Zink, chef de mission de la délégation de l’Union européenne en RDC, a été « honoré » par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour «son implication personnelle dans le processus électoral en République démocratique du Congo ». C’était au cours d’une cérémonie « d’au revoir à l’ambassadeur Zink » que cette institution d’appui à la démocratie a organisée, le lundi 2 janvier 2012, en son siège de Kinshasa.

Dans son allocution, le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, s’est appesanti sur « un rôle important » que « les élections jouent désormais dans les relations internationales ».

Selon lui, les élections ne sont plus simplement une affaire de souveraineté nationale par laquelle le peuple se choisit librement ses dirigeants.

Elles sont désormais un des éléments déterminants de coopération internationale et de relation entre les Etats, a-t-il souligné. Avant d’ajouter : «de ce fait, si elles ne sont pas bien organisées, les élections peuvent négativement influencer cette coopération qui peut être bilatérale et multilatérale ».

Pour le président de la CENI, les élections peuvent ou pas être financées par la communauté internationale, mais elles sont dorénavant un bâton de mesure de cette dernière.

Par ailleurs, Daniel Ngoy Mulunda a planché sur une mission d’observation électorale suivant le standard international. Il a, à cet effet, affirmé que des observateurs internationaux devraient prendre en compte toutes les étapes du processus électoral observé. Et ce, «avant de tirer une conclusion généralement quelconque et de surcroît, lorsqu’il s’agit d’un scrutin couplé ou combiné comme cela a été le 28 novembre 2011».

«Agir autrement, peut laisser penser à tout observateur avisé que ces types des rapports répondent à un agenda caché », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : «ainsi, le rôle de l’observation internationale est très important non pas seulement pour l’administration électorale mais aussi pour l’avenir de tout un pays et surtout pour les futures relations entre le pays mandant et les dirigeants élus ».

En outre, Mulunda a laissé entendre que son institution a pris des décisions pour «corriger ce qui était urgent pour la suite des élections et surtout pour la crédibilisation des résultats des législatives nationales ».

De son côté, Richard Zink s’est dit satisfait «des décisions » de la CENI de « corriger ce qui était urgent pour la suite des élections ». Il a, par la même occasion, encouragé cet organe de gestion des élections à « aller de l’avant ».

Ludi Cardoso