Crée le 07-01-2012- 08h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 07-01-2012 20H39AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NOUVEAU
Les conséquences de la carence budgétaire ont été abordées par le gouverneur de la Banque centrale du Congo, au cours de la cérémonie d’échange des vœux.
Jean-Claude Masangu s’est aussi attardé sur les aspects positifs de l’économie nationale au cours de l’année 2011, ainsi que des perspectives encourageantes pour 2012.
La RDC ne s’est pas encore dotée du budget 2012 au terme de la dernière session, exclusivement budgétaire, de deux chambres du Parlement. En fait, le gouvernement
n’a pas transmis la proposition de la loi budgétaire à l’Assemblée nationale. Lors de la traditionnelle cérémonie d’échange de voeux à la Banque centrale du Congo (BCC), le gouverneur de
l’institution monétaire, Jean-Claude Masangu Mulongo, a déploré cette situation consécutive à la mobilisation des animateurs des institutions en charge du budget dans la préparation des élections
présidentielle et législatives. « C‘est fort dommage et regrettable car cela ne peut que nous retarder dans la mise en oeuvre de nos politiques macro-économiques, sociales et de développement», a
constaté l’autorité monétaire congolaise. Les défis futurs, a-t-il souligné, devront nécessairement intégrer le renforcement de la politique monétaire et de change, ainsi que la
surveillance de la conjoncture et de la capacité de collecte et d’analyse des données statistiques. Pour la nouvelle année, les objectifs ultimes à atteindre sont, entre autres, l’atteinte d’un
taux d’inflation à un chiffre, le maintien d’un taux directeur raisonnable pour espérer le financement optimal de l’économie afin d’accompagner la croissance.
Malgré une fin d’année tumultueuse, a noté Jean-Claude Masangu, le bilan général de 2011 confirme de bons résultats dans plusieurs secteurs de la vie économique.
Ainsi a-t-il cité la poursuite des réformes dont celles relatives à la promotion du système financier, et au renforcement de la surveillance des intermédiaires financiers afin d’en affermir
l’efficacité.
Le gouverneur de la Banque centrale du Congo a aussi mentionné la montée observée dans le secteur bancaire à la fin de 2011, concrétisée par une progression de 22%
du total bilantaire des banques et de dépôts de la clientèle par rapport à 2010. L’on apprend que le volume de crédit à l‘économie dépasse actuellement le milliard de dollars américains. Ces
résultats probants coïncident la modernisation et la consolidation du système bancaire, Par ailleurs, l’argentier national a parlé des perspectives encourageantes de l’économie réelle, avec une
nouvelle dynamique que des secteurs des mines, du commerce, de l’agriculture et des bâtiments et des travaux publics. Et le taux d’inflation serait estimé à 15%, par rapport à près de 10% en
2010.
Par rapport à l’exécution du deuxième Programme économique du gouvernement. Jean-Claude Masangu Mulongo, est revenu sur les résultats satisfaisants obtenus lots des
trois premières revues. Quant à la 4e et 5e revue, le gouverneur de la Banque centrale du Congo a certifié ceci «La banque est butée à l’exigence du FMI de la publication des contrats miniers qui
le prive de deux décaissements de cette institution financière internationale pour un total de plus ou moins 150 millions de dollars américains ». Il a de ce fait appelé les acteurs politiques,
d’une part, et les opérateurs économiques, de l’autre, à plus de responsabilité afin de préservé saines les finances publiques nationales.
M. Ngado