Crée le 10-01-2012- 14h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 10-01-2012 22H22 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE
La criminalité vient de se signaler de nouveau dans la commune de Limete, où à l’aube du lundi 9 janvier 2012, on a fait une découverte macabre sur 5ème rangée n°
44, camp Onatra, quartier Socopao. Le corps d’une femme frisant 40 ans, a en effet, été trouvé dans les installations hygiéniques de cette parcelle qui abrite les membres d’une famille
élargie
Mme Eutila Keto Noella, la victime, célibataire de son état, pré-dotée en 2002, attendait depuis bientôt dix ans, la concrétisation de son mariage. Il semble que
des problèmes de divers ordres empêchaient que son projet soit matérialisé. A la base on laisse entendre qu’il y aurait un conflit particulier au sein de sa famille.
Selon les premiers témoins, un fil en matière synthétique enroulé à plusieurs tours autour du cou, laissait penser à un suicide par pendaison. Mais c’est sa
position accroupie propre à la prière musulmane, qui accrédite la thèse d’un crime que des inconnus auraient perpétré.
Les enquêteurs du Bataillon de la police d’investigations criminelles dépêchés sur le lieu, ont certainement fait un constat qui leur fournit une somme d’indices.
On croit donc savoir qu’ils ont dressé d’abord le croquis, pris des photos du lieu, de la position du cadavre, et prélevé des empreintes digitales sur plusieurs pièces dans plusieurs
endroits.
A en croire un habitant de ce quartier, le fait que le corps n’était pas suspendu à une corde rigide, oriente les investigations vers un crime commis par une ou
deux personnes. Dans cet ordre d’ides, les criminels auraient alors monté cette pendaison pour brouiller les pistes.
Un autre élément qui intrigue les habitants de ce quartier, est que le fil n’était pas attaché à une branche d’arbre ou à un crochet devant soutenir le corps.
Probablement qu’après le meurtre, la manipulation du cadavre posait problème au point que les criminels se sont limités à l’entraîner dans les installations hygiéniques, lieu de la découverte du
corps inanimé de la victime.
De toutes les façons, il a été décelé, sur le corps, quelques traces de violence qui montrent d’autre part, que Mme Futila a été violentée, avant d’être
tuée.
Aujourd’hui, la découverte macabre dans une parcelle habitée relance la question de la sécurité des personnes et de leurs biens dans la ville de
Kinshasa.
Qui avaient tué la dame ? Quel but poursuivaient-ils ? Et comment l’ont-ils abattue?
Seules les investigations menées par la police criminelle qui seront complétées par les éléments de l’autopsie qui sera établie par le médecin-légiste de l’Hôpital
général de référence de Kinshasa, permettront de répondre avec précision aux interrogations des habitants du camp Onatra, quartier Socopao.
Affaire à suivre !
JRT