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Est de la RDC : Les FARDC promettent de sécuriser le site minier d’Omate

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Crée le 19-01-2012- 18h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  19-01-2012    22H30   AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 



Les provinces du Nord et Sud-Kivu sont gangrenées par la violence. L’armée entend faire cesser cette situation. Elle a déployé de grands moyens pour mener à bien sa mission. Mais les FARDC ont en face d’elles des forces négatives à la capacité de nuisance avérée. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo veulent sécuriser e site minier d’Omate, à quelques 70 km du chef-lieu du territoire de Walikale, dans le Nord-Kivu. C’est le colonel Sylvain Ekenge, porte-parole de l’opération Amani Léo, qui l’a révélé hier mercredi 18 janvier. L’officier supérieur des FARDC a signalé qu’il s’agissait pour les troupes loyalistes de rétablir l’ordre dans cette partie du pays.
Le militaire a notamment déclaré : « Face à la situation actuelle, il y a des affrontements entre les FDLR et les Maï-Maï Cheka, il y a des actions qui sont envisagées dans le secteur et on a pris toutes les dispositions pour que le secteur soit nettoyé des FDLR et des Maï-Maï Cheka. Et, on va ramener le calme dans le secteur de Omate pour permettre aux opérateurs économiques de Omate et Bisiye de vaquer librement à leurs occupations.”
Il a, par ailleurs, indiqué que les FARDC n’allaient pas prendre place de à la police des mines, celle-ci devant s’installer dans le carré minier et assurer la mission lui incombant.
Une insécurité endémique
La région connaît depuis plusieurs années une insécurité endémique. Divers groupes armés tant congolais qu’étrangers, y commettent des crimes. Ils semblent narguer les autorités tant civiles que politiques
Ainsi, rien que pour la première moitié du mois de janvier 2012, des ONG locales de défense des droits de l’homme signalent que les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont tué quarante cinq personnes à Walikale. Et depuis septembre de l’année dernière, les accrochages entre éléments en armes ont causé le déplacement de quelques 75 000 personnes. Les belligérants ont profité des combats pour piller et détruire des villages.
Face à ce désastre les notables de Walikale et Masisi ont demandé aux autorités du pays d’accorder une attention particulière à cette question. Prince Kihangi, coordonnateur du bureau d’étude pour le développement de Walikale et porte-parole de ces notables a entre autres déclaré :
“Si on ne prend pas des mesures sérieuses, il est vrai que nous allons assister à une catastrophe humanitaire dans le territoire de Walikale et dans une partie de celui de Masisi. Ce qui nous a le plus choqué c’est qu’a la fin de l’année et jusqu’à ce jour, on organise de grandes cérémonies d’échange de voeux et des cadeaux.
Mais personne n’a envoyé un seul message de compassion à ces populations en souffrance”.

Les représailles des FDLR
Au Sud-Kivu, les FDLR exercent carrément des représailles sur les populations civiles. Comme dans le territoire de Shabunda, où ils ont tué trente-neuf personnes entre lundi et mardi 3 janvier dernier. Selon des associations des droits de l’homme, ayant livré cette information à Radio Okapi le mercredi 4 janvier 2012, les tueries ont eu lieu dans les villages de Luyuyu, Ngolombe et Kishenya situés en groupement de Bamuguba Sud.
Les ong rapportent que les Rwandais avaient déclaré vouloir punir les villageois pour leur collaboration avec les miliciens Maï Maï de Raia Mutomboki. Des jeunes du territoire de Shabunda se sont en effet organisés en groupe d’autodéfense pour combattre les FDLR.
Pourtant le commandement de l’opération Amani Leo (NDLF: la paix aujourd’hui) avait en son temps déployé treize régiments pour combattre les groupes armés actifs dans la province du Sud-Kivu et sécuriser les élections. Selon le commandant des opérations Amani Leo pour le Sud-Kivu, le colonel Delphin Kahimbi, l’opération était une réussite.
                                                                                                 Yves MITONDO


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