Crée le 25-01-2012-13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 25-01-2012 - 13H00 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-ROGER BONGOS
Joseph Kabila, président de la République démocratique de Congo
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Ngoy MULUNDA, ami personnel et complice de Joseph KABILA avait proclamé vendredi 9 décembre 2011 Joseph Kabila "vainqueur" de cette élection avec 48% des voix suivi de l'opposant Etienne Tshisekedi 33%, résultats confirmés par la Cour Suprême de Justice (CSJ) après l'introduction d'une requête de Vital Kamerhe candidat malheureux à la présidentielle venu en troisième position avec 7% demandant l'annulation de la victoire de Joseph Kabila à cause de la tricherie.
L'élection présidentielle et législative « marquées par des fraudes et beaucoup d'irrégularités », selon les missions d'observation diplomatiques notamment la mission d'observation de l'Union Européenne et le Centre CARTER ainsi que l'Eglise catholique.
« Ces fraudes organisées par le pouvoir de Kabila ont poussées Tshisekedi à s'autoproclamer et à prêter serment comme président élu de la RDC étant donné que nous avons des procès-verbaux qui prouvent à suffisance que c'est notre candidat qui a gagné ces élections », a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti de Tshisekedi.
Pour sa part, le traitre de la Nation Lambert Mende ministre de communication et médias explique que « l'auto proclamation de l'opposant Tshisekedi est un non événement il y a qu'un seul président proclamé par la CENI et la CSJ.
Les évêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) réagissant dans leur mission prophétique ont estimé que « le processus électorale a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés.
Ils recommandent par ailleurs à la CSJ de dire le droit en conscience et en toute indépendance dans le traitement des contentieux électoraux et la CENI d'avoir le courage de se remettre en question, de corriger impérativement les graves erreurs fustigées qui ont entamé la confiance de la population en cette institution, sinon de démissionner.
Deux serments ont été prêtés par deux présidents en RD Congo, le 20 décembre 2011 le tricheur Joseph Kabila a été investit par sa bande, la CSJ et vendredi 23 décembre 2011 Etienne Thisekedi avait prêté serment dans sa résidence devant ses militants et quelques responsables de l'opposition.
Depuis la prestation de serment du président autoproclamé, Etienne Tshisekedi reste en résidence surveillée non déclarée. Malgré sa résidence surveillée, l'opposant Tshisekedi a annoncé vendredi 20 janvier 2012 la formation de son gouvernement dans cette semaine, il a aussi annulé l'élection législative dont les résultats ne sont pas encore connus et l'organisation d'un recensement populaire d'ici le mois de février.
Par ailleurs, certains observateurs de la politique nationale congolaise ne cessent de s'interroger à travers les médias locaux sur cette escalade de la crise politique qui risque de créer des clivages politiques au sein de la population, soulignant qu'ils ne veulent pas que la RDC puisse connaître la situation de la Côte d'Ivoire.