Crée le 26-01-2012-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 26-01-2012 - 14H55 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
La perspective de la création de plusieurs postes de police à l’Unikin inquiète certains étudiants. Ils craignent que cette présence n’engendre de l’insécurité. Par
ailleurs certains pensent que ce déploiement a un but caché. Des policiers doivent prendre position sur le site de Université de Kinshasa et effectuer des patrouilles. C’est ce qu’a décidé le
conseil de sécurité de la commune de Lemba le vendredi 20 janvier courant. Officiellement les éléments de la Police Nationale Congolaise ont pour mission de sécuriser les lieux, après une série
d’agression. Ainsi le samedi 14 mai 2011, le vice-doyen de la faculté des Sciences sociales politiques et administratives, était blessé par trois bandits armés.
Cinq jours plus tard, un jeune garçon et une sentinelle, non autrement identifiés, étaient tués au quartier Maluku sur la route de Kimwenza, près de « la colline
inspirée ».
“Il y a eu continuellement des professeurs qui ont été agressés. D’autres ont été pillés”, a affirmé David Lubo Yambele, le bourgmestre de Lemba. Il a expliqué que
récemment, une bagarre a opposé les étudiants et des bandits surnommés “Kuluna” habitant probablement le quartier Mbanza-Lemba.
Des étudiants inquiets
La présence permanente de policiers sur le site universitaire ne plait pas à certains étudiants. Ces derniers pensent qu’elle risque au contraire de renforcer
l’insécurité. Les locataires des homes craignent notamment les brimades ou encore les extorsions.
Certains murmurent même que ces éléments de la PNC pourraient être en fait des militaires déguisés. Ils auraient pour tâche de réprimer un éventuel mouvement des
étudiants vers la résidence d’Etienne Tshisekedi.
En règle générale, depuis toujours la cohabitation étudiants hommes en uniforme s’avère trop souvent conflictuelle. Les étudiants ont mainte fois eu à souffrir de
la brutalité des militaires ou des policiers.
Interrogé sur la méfiance des étudiants, le bourgmestre a estimé qu’on devait “dépassionner ce débat”. “On doit quitter cette relation conflictuelle entre l’agent
de l’ordre et l’agent censé être sécurisé, fût-il étudiant. Moi, je crois qu’on doit accueillir favorablement cette initiative”, a-t-il ajouté. Le numéro un de Lemba a insisté sur le fait que les
policiers n’allaient pas s’installer dans les homes. Les forces de l’ordre devaient plutôt se positionner dans les périphéries du site de Lovanium.