Crée le 27-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 27-01-2012 - 20H30 AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE
Alors que les étudiants étaient dans leurs auditoires pour suivre les cours, une intervention des éléments de la police nationale a perturbé le fonctionnement
normal de l’institut facultaire de l’agronomie et des sciences appartenant à l’église de l’Unification du christianisme mondial de révérend pasteur Moon.
Vers 11 heures, quelques policiers ont fait irruption dans l’enceinte de cet établissement situé sur la 11ème rue à Limete.
Ces policiers qui devait en principe maintenir l’ordre ont tout emporté sur leur passage portables, montres, bijoux et autres biens matériels appartenant aux
étudiants et aux membres du corps académique de cette école témoigne Kazadi, le responsable de cette université joint au téléphone par la rédaction du journal Le Phare.
La même source indique que trois étudiants ont été blessés dans leur fuité pour se mettre à l’abri des gaz lacrymogènes. De paisibles citoyens sans armes et
plusieurs autres innocents ont été déportés vers des endroits inconnus. Le directeur de l’Ifas a déploré que son école qui forment les agronomes soit ciblée à tort comme un lieu qui abrite les
réunion de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, parti d’Etienne Tshisekedi.
Il appelle les autorités compétentes à ouvrir une enquête pour que les coupables de cette bavure policière soient traduits devant la justice.
Plusieurs témoins qui ont assisté à ce triste épisode ont été indignés de voir les éléments de la police nationale censés protéger les personnes et les biens se
comporter en véritables kuluna.
Les voisins de cet institut ont à l’unanimité estimé que l’accusation selon laquelle cette école servirait de cadre aux réunions de l’UDPS est un faux prétexte pour
justifier son pillage.
Cette population a invité les chefs de la polices, particulièrement, les généraux Bisengimana et Oleko à mettre la main sur les policiers pilleurs en vue de redorer
l’image de cette unité ternie par le dérapage des hommes de troupes.
Jugeant inacceptable cette bavure, un activiste des droits de l’homme qui a requis l’anonymat a martelé qu’une école conformément à la Convention de Genève ratifiée
par la RDC, ne peut être prise pour cible même en tant de guerre. Cet acte criminel des policiers constitue une violation des droits de l’homme qui ne doit pas rester impuni, a-t-il
poursuivi.
Il a toutefois émis les réserves sur la capacité de notre justice congolaise à mettre la main sur les auteurs de cet incident malheureux dans un pays où l’impunité
est érigée en système.
Il faut rappeler les jeeps de la police et les chars ont quadrillé tous les points chauds de la commune de Limete pour empêcher le président national de l’UDPS de
se rendre au Palais de la Nation à partir de sa résidence de la rue Pétunias.
ERC WEMBAKUNGU