Crée le 28-01-2012- 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 28-01-2012 - 03H00 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-NEWS
© AFP/Archives Michael Kooren. L'ancien chef de milice congolais Germain Katanga, le 24 novembre 2009 au ribunal de la CPI, à La Haye
Les trois juges se sont rendus à Bogoro, le village attaqué le 24 février 2003 par les milices de Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo, selon l'accusation. Plus de 200 civils avaient été tués lors de cette attaque.
Les magistrats et les juristes sont également allés à Aveba, Zumbe et Kambusto, les villages dont sont originaires les deux accusés ainsi que des témoins, selon le communiqué.
"La Chambre avait estimé nécessaire de se rendre sur les lieux afin de procéder, en présence du procureur, de la défense et des représentants légaux des victimes, à ses propres constatations ainsi qu'à la vérification de différents témoignages", a souligné la CPI.
Le procès de Germain Katanga, 33 ans, et de Mathieu Ngudjolo Chui, 41 ans, poursuivis pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, avait commencé le 24 novembre 2009. Le réquisitoire et les plaidoiries finales seront prononcées à partir du 15 mai.
Les deux anciens chefs de milice congolais sont accusés notamment de meurtres et de viols commis lors de l'attaque du village de Bogoro.
Les affrontements interethniques entre milices qui se disputaient les terres de l'Ituri et ses ressources naturelles avaient débuté en 1999. Selon les ONG, ils ont fait plus de 60.000 morts.