Crée le 28-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 28-01-2012 - 10H10 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIQUINFOS
"Le Gabon n'a plus d'Assemblée nationale (...) +Le mandat des députés débute le jour de l'élection des membres du bureau de l'Assemblée et prend fin à l'expiration de la 5eme année suivant cette élection+. Cette législature, en application de l'article 35 de la Constitution, a pris fin le 24 janvier 2012 à minuit", a affirmé Jules-Aristide Bourdès Ogouliguende au nom d'une dizaine de partis d'opposition dont l'Union nationale (UN, une des deux principales formation d'opposition dissoute en janvier 2011).
"Le ministre de l'Intérieur a annoncé, depuis le 21 décembre, les résultats de l'élection du 17 décembre. S'il faut attendre la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle à l'issue du contentieux électoral (...), les dispositions de la Constitution ne peuvent pas être respectées", a-t-il précisé.
"Le pouvoir PDG (Parti démocratique gabonais du président Bongo) vient de créer un grand imbroglio juridique", estiment les opposants. Ils dénoncent la "mauvaise gestion du pays" et la "gravité des faits et actes du pouvoir en place qui plongent de plus en plus la République dans la confusion et un désordre".
Quarante-cinq recours en annulation des législatives du 17 décembre, où le PDG a obtenu 114 sièges sur 120, avaient été déposés auprès de la Cour constitutionnelle le 2 janvier, date limite des dépôts. La Cour est en train d'examiner ces recours, a appris l'AFP auprès d'elle.
La coalition de partis gravitant autour de l'UN a boycotté le scrutin, dénonçant l'absence de biométrie alors que l'autre principal parti d'opposition, l'Union du peuple gabonais (UPG), a longtemps prôné la non participation avant de s'engager tardivement.
Le taux d'abstention s'est élevé à 65,72% selon les chiffres officiels. L'UPG a parlé de "fraude massive" alors que les partis d'opposition n'ayant pas participé au scrutin ont affirmé ne pas reconnaître le résultat.