Crée le 30-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 30-01-2012 - 11H55 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
Le rapport biannuel (octobre 2011 à mars 2012) du 6ème Cycle de l’analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire IPC en RDC indique
clairement que 4,5 million de congolais, soit 6 % de sa population globale, répartit sur 38 territoires, connaît une crise alimentaire et nutritionnelle aigue. Le rapport est téléchargeable
ci-dessous.
Le rapport poursuit que la majeure partie de cette population (57%) est très affectée par une insécurité alimentaire sévère (sujettes de manière cyclique à des taux
de malnutrition et de mortalité supérieurs aux seuils d’interventions d’urgence) se trouve essentiellement dans les zones hors conflits armés (Kasaï, Bandundu, Katanga, etc.).
Certaines améliorations ont été certes relevées à l’Est du pays affecté de façon récurrente par le conflit armé depuis la dernière analyse effectuée en mai
2011. Mais, elles sont consécutives aux efforts d’assistance humanitaire d’urgence qui ont contribué à améliorer les indicateurs d’impact jusqu’à un niveau acceptable.
Ce rapport note que l’ensemble du pays demeure en insécurité alimentaire chronique, à cause du contexte économique global défavorable, du faible pouvoir d’achat des
populations, du déclin de la productivité agricole, combiné à des problèmes structurels au niveau des filières agricoles. Ce sont autant de facteurs défavorables qui ont accentué la dégradation
des conditions de vie des ménages ruraux et urbains. Ensuite, des zones affectées par les conflits armés et autres types de violences relevant des affrontements Inter communautaires et
d’incursions de groupes armés étrangers vivent dans cette même situation d’insécurité alimentaire chronique.
Les zones enclavées (centre, ouest et sud) dont les populations sont sujettes, de manière cyclique à des taux de malnutrition et de mortalité supérieurs aux seuils
d’interventions d’urgence sont aussi concernées par cette situation.
Confrontées à un état de pauvreté généralisé (une dégradation des ressources et des moyens de production) et un accès très limité aux services sociaux de base, les
populations sont vulnérables au moindre choc susceptible de dégénérer en crises alimentaires graves.
Cette analyse a été réalisée avec le soutien technique de la FAO.
La version complète du rapport est téléchargeable sur ce lien : synthèse IPC RDC octobre 2011 à mars 2012
La voix du paysan congolais