Crée le 31-01-2012- 15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 31-01-2012 - 19H35 AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL
L’insécurité récurrente sévit depuis quelque temps à Walikale. Raison pour laquelle, le secrétaire général adjoint de l’Onu en charge des opérations de maintien de
la paix invite le gouvernement congolais à rétablir l’autorité de l’Etat dans ce territoire. La province du Nord-Kivu a constitué la dernière étape de la visite officielle effectuée dernièrement
en RDC par le secrétaire général adjoint de l’Onu en charge des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.
De passage à Ntoto (Territoire de Walikale), le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix a invité le gouvernement de
la RDC à rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie orientale du pays. Le retour de la paix est, pour lui, le seul moyen de résoudre le problème majeur d’insécurité dans ce territoire en
proie à l’insécurité généralisée causée par les rebelles hutu rwandais, rapporte radiookapi.net.
Dans le même registre, Hervé Ladsous a déclaré : « Je crois qu’il est très important que l’Etat se structure dans cette région où l’Etat n’existe quasiment pas, en
aidant les FARDC, la Police nationale congolaise et la justice pour que les Kivu en général redeviennent des régions où l’Etat de droit règne ».
Près de 20 000 déplacés vivent dans des conditions difficiles à Ntoto et dans d’autres localités des groupements Waloa-Uroba et Waloa-Yungu.
Pour pallier ce problème, l’homme d’Etat français « pense que seul le retour de l’autorité de l’Etat congolais peut assurer la sécurité et le développement durable
auxquels toute la population de Walikale a droit». Et d’ajouter que les Nations unies suppléent aux défaillances du gouvernement, mais il appartient au gouvernement congolais d’assurer à ses
citoyens la sécurité à laquelle ils peuvent aspirer pour une vie normale et de développement nécessaire.
A en croire la Société civile, l’insécurité se porte bien dans ce territoire. Pour elle, la présence des groupes armés, dont les auto-défenses Guide, les Forces
démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les Maï-Maï, explique cette situation.
De son côté, le chef de la localité de Ntoto a sollicité l’aide des humanitaires en faveur des milliers de déplacés qui ne bénéficient d’aucune assistance en vivres
ou en produits pharmaceutiques.
Albert Tshiambi