Crée le 01-02-2012- 13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE
PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-02-2012 - 13H25 AFRIQUE REDACTION PAR : LE
POTENTIEL
L’Union africaine (UA) mettra en place un comité ad hoc en mars prochain pour élaborer un nouveau règlement régissant l’élection suspendue des membres de la
Commission de l’UA , a annoncé hier mardi 31 janvier l’organisation panafricaine, actuellement menacée par des divisions parmi ses membres.
L’Union africaine (UA) mettra en place un comité ad hoc en mars prochain pour élaborer un nouveau règlement régissant l’élection suspendue des membres de la
Commission de l’UA, a, selon Chine nouvelle, annoncé hier mardi 31 janvier l’organisation panafricaine.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du 18ème sommet de l’UA, le nouveau président de l’UA, le président béninois Thomas Boni Yayi, a déclaré que dans le
but d’élaborer un nouveau règlement pour l’élection suspendue des membres de la Commission de l’UA, celle-ci va mettre en place un comité spécial de huit membres en mars 2012.
Selon les règles actuelles de l’élection de la Commission de l’UA, si aucun des candidats n’a remporté plus de deux tiers des voix après quatre tours de scrutin, le
processus électoral sera suspendu.
«Je vous assure que le processus électoral va de pair avec la réglementation et comme Jean Ping n’a pas recueilli les deux tiers des voix, l’élection doit donc être
suspendue», a expliqué le président de l’UA.
DIVISIONS
Le comité ad hoc comptera huit dirigeants : cinq représentants des cinq sous régions d’Afrique, deux provenant respectivement de l’Afrique du Sud et du Gabon, pays
d’origine des deux actuels candidats à la présidence, en l’occurrence le président sud-africain Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma et Jean Ping, et l’un venant du Bénin, pays qui assure actuellement
la présidence tournante de l’UA.
En attendant cette élection du président de la Commission de l’Union africaine qui se tiendra en juin prochain sur le territoire malawite, il y a fort à parier que
de profondes divisions entre les dirigeants anglophones et francophones ne compromettent l’avenir du continent. C’est ainsi qu’il devient impérieux de sensibiliser les dirigeants africains afin
de privilégier les intérêts du panafricanisme au détriment des motivations particulières.
PEK