Crée le 01-02-2012- 19h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-01-2012 - 19H00 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS
Mme Carole Kabanga, la questeur de la CENI, a tripatouillé les résultats des législatives dans la circonscription de la Funa. Daniel Ngoy Mulunda, à son tour, a
porté, sans état d’âmes comme cela lui ressemble, sa caution à ce forfait. En fait, les résultats publiés de la Funa ne concernent que 1528 bureaux de vote sur un total de plus 2200. Ce nombre
des bureaux compilés avait été atteint le 26 janvier sous le constat du très malléable Jacques Djoli et de Kabanga, déléguée de l’opposition à la CENI qui avait traversé juste après sa
nomination. Les deux avaient décidé que rien n’allait être publié tant que la compilation n’était pas terminée. A la grande surprise, Kabanga faisait signer le lendemain un procès-verbal à
Mulunda où il était affirmé qu’il n’y avait que 20 bureau qui n’avaient pas compilés.
Un empressement suspect là où la CENI a mis assez du temps pour compiler les autres circonscriptions de Kinshasa. A propos de ces dernières, le CENI a même accepté
le recomptage. Ce que réclament également le mémorandum d’un cartel des candidats de la Funa. Une chose est sûre: Mulunda et Kabanga ne réussiront pas leur cabale, à moins qu’ils se livrent à
effacer toutes les traces jusqu’à faire des témoins. Ici, chaque candidat garde par devers lui une pile des procès-verbaux qui contredisent totalement la CENI. Henriette Wamu, par exemple, en,
détient, quelques 1100 qu’elle attend exhiber le moment venu. (Ci-dessous le mémo du Cartel des candidats députés nationaux de la Funa).
Au nom de tous es signataires du présent mémorandum, nous nous faisons l’agréable devoir d’approcher votre bienveillance pour vous faire part de nos contestations à
la suite de l’affichage, de manière manifestement cavalière et légère, de nos résultats par Madame Carole Kabange, votre Questeur, et «son bureau» du CLCR/FUNA.
Cela dit, nous avons eu tort de croire tous unanimement que la CENI mettra réellement la attente de la publication pour consolider davantage les résultats par le
souci maintes fois réitéré de respecter la vérité des urnes ; mais tel n’a pas été malheureusement la finalité de ce qu’il conviendrait de qualifier à juste titre du reste, des manoeuvres
dolosives de certains d’entre vos membres qui n’ont pas hésité à falsifier les résultats, avec la complicité ou soumission naïve de quelques opérateurs de saisie à partir de la Fikin.
Et les témoignages recueillis en interne, au vu de nos différents procès-verbaux en mains, justifient, si vraiment besoin en était, la thèse de la nomination de
plus de la moitié des députés devant pourtant être élus, éthique démocratique oblige par le Peuple ; à Funa, votre Questeur ainsi que son bureau ont surpris non seulement les éventuels élus qui
se reconnaissent déjà, dépouillements assortis de PV et rapports de différents témoins à la compilation faisant foi, mais aussi et surtout les électeurs dont l’attachement à la vertu des urnes
s’est largement effrité depuis la publication précipitée des résultats court-circuitant le travail, voulu par la loi n°11/003 modifiant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des
élections …, (art 40 et 70), de nos témoins dont la prise en charge pendant la longue compilation n’était pas si aisée.
A cet effet, nous fondons nos contestations sur es points si saillants ci-après :
1. S’agissant des cas de tricherie répétitive, révélés, dénoncés et portés naïvement à la connaissance de celle que vous avez cru avec raison superviser les
opérations, et ce, grâce à la dextérité et la vigilance patriotique des témoins commis à ces tâches et pris totalement en charge par les candidats, avec les moyens de bord, Madame le Questeur
avait, foi de chrétienne aussi, promis aux témoins que tous ces cas seront soumis à la délibération de votre Bureau, avant la publication des résultats (elle en avait même promis à ceux des
témoins qui l’avaient abordé au téléphone, tel Me Lendo …)
Et curieusement, le 26 janvier, elle se présente à la Fikin très agitée pour des raisons personnelles, sans en faire allusion et va jusqu’à afficher les résultats
que vous avez publiés en toute conformité, abusant certainement de votre conscience. Alors, nous devons continuer à attendre la délibération desdits cas ou conclure aisément que les tricheurs
trichaient avec votre bénédiction tacite ?
2. S’agissant de la perte des plis (plus ou moins 310) telle que nous annoncée en patriotes avérés, nos témoins, les candidats n’en faisaient pas un problème
apocalyptique, dès lors qu’à partir de chaque bureau de vote trois colis étaient préparés, séances tenante, pour tous les plis, à savoir : Cour Suprême de Justice, CENI et Centre de compilation.
Donc, en clair, nous étions tous confiants dans votre discours de tenir compte de tous les rapports vous faits pour ne pas faire perdre aux uns et aux autres leurs voix chèrement acquises,
surtout à Kalamu, Selembao, Kasa-Vubu... il va s’en dire que la marge de compilation de compilation de nos résultats ne pouvait être distante, comme c’est le cas : « en a croire la publication
faite par vous le nombre de bureaux était toujours à 2270 (cfr copie tirée du net ci-contre), alors que le P.V de compilation du CLCR en annexe aussi renseignait déjà que 20 bureaux était non
ouverts pour des raisons obscurs ».
3. S’agissant du taux de compilation (86,7), l’article 40 est clair que les témoins assistent à toutes les opérations ; mais de l’avis commun de tous les
témoignages, jusqu’à preuve du contraire, au 25 janvier dernier, seuls 1528 bureaux ont été compilés et fort de cela, madame Carole Kabange et le professeur Djoli, de passage à la Fikin, vont
rassurer les témoins que rien ne se fera avant qu’ils n’aient tout terminé le lendemain, soit le jeudi 26. Alors d’où était sorti le nombre de 1970 bureaux de vote compilés qui vous ont fait dire
que les taux de compilation était tel qu’annoncé au matin du 27 janvier par votre bureau réuni ? Est- il alors permis à la CENI de compiler en l’absence de tout témoin ?
4. par souci de justice égale, nous aimerions connaître le vrai mobile de précipitation avec laquelle le CLCR/FUNA, sous la supervision et en présence de madame le
questeur, avait rendu public nos résultats sans que le bureau n’ait réagit autrement comme c’est le cas pour les autres CLCR voisins (Lukunga, Mont-Amba et Tshangu). Et pourquoi cette politique
de « deux poids, deux mesures ».
Par conséquent, nous vous invitons à méditer avec sur cette sagesse qui fonde tous nos espoirs : « La fraude électorale emporte l’hypocrisie de confiance populaire
qui n’est qu’un vice face à la vertu démocratique ».
De ce qui précède, nous vous prions de nous garantir l’égalité de traitement et de considération comme partout à travers la République, en réexaminant tous les cas
vous soumis comme de droit et d’épargner aux vrais élus les va et viens et à la cour suprême de justice.
Espérant voir le présent mémorandum bénéficier de votre attention positive et de celle de tous ses ampliateurs, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président et
cher Homme et Dieu, avec tous nos voeux les meilleurs pour cette qui a commencé.
Fait à Kinshasa, le 30 janvier 2012