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La série de tricherie continue : Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 14H39 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-ROGER BONGOS

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

Le clan de tricheurs

 

Le parti du "président de la République démocratique du Congo (RDC)", le tricheur Joseph Kabila et ses alliés ou proches ont obtenu la majorité absolue aux élections législatives du 28 novembre, selon les résultats annoncés dans la nuit de mercredi à jeudi par la Commission électorale de son ami et allié Ngoy MULUNDA.

Selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) compilés par l'AFP, le camp des tricheurs "présidentiel" obtient autour de 260 sièges sur les 500 de l'Assemblée nationale, et l'opposition autour de 110. La Céni n'a pas donné le taux de participation.


Il manque les résultats de sept circonscriptions -soit 17 sièges- pour lesquelles la Céni a demandé l'annulation du scrutin notamment à la suite de violences lors du vote.


Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), du tricheur "président Kabila", est en tête avec 62 sièges, contre 111 lors des législatives de 2006.


En deuxième position arrive le parti du président élu par le peuple, Etienne Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), avec 41 sièges. L'UDPS avait boycotté les élections de 2006 et devient la première force d'opposition.


M. Tshisekedi s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats de la présidentielle -couplée aux législatives-, jugeant le vote et la compilation des résultats entachés des graves irrégularités, également constatées par des observateurs nationaux et internationaux, ainsi que l'Eglise catholique.


Classé deuxième derrière le président sortant Joseph Kabila, M. Tshisekedi a considéré comme "nulles" les législatives, qui comptaient 18.865 candidats.


Les députés UDPS ne devraient donc pas siéger à l'Assemblée, mais "s'il y a une position contraire, nous allons la donner", a déclaré à l'AFP Serge Mayamba, le secrétaire national du parti, élu à Kinshasa.


Dans la capitale, l'UDPS obtient 5 sièges, le PPRD 4. A la présidentielle, M. Tshisekedi a recueilli 64% des suffrages, contre 30% pour M. Kabila.


Parmi les partis alliés du président réélu par sa clique, une dizaine a obtenu entre 10 et 30 sièges, avec en tête le Parti du peuple pour la paix et la démocratie (PPPD, 29 élus). Une dizaine d'autres ont recueilli autour de 5 sièges.


Côté opposition, deux partis seulement se détachent derrière l'UDPS: le Mouvement de libération du Congo (MLC, 22 sièges), et l'Union pour la nation congolaise (UNC, 16 élus), créé en 2010 par Vital Kamerhe, ex-président de l'Assemblée nationale devenu opposant après avoir été proche de Kabila. Le MLC était le principal mouvement d'opposition en 2006, avec 64 députés.


Une centaine de partis seront représentés à l'Assemblée, dont la plupart avec seulement un ou deux sièges.


Près d'une cinquantaine de femmes ont été élues, dont Jaynet Kabila, la soeur jumelle du chef de l'Etat, candidate "indépendante" dans la province du Katanga (sud-est), un fief de Joseph Kabila. C'est aussi au Katanga qu'a été élu le frère cadet du président, Zoé Kabila, sous les couleurs du PPRD. Une vraie histoire de "famille".


La Céni de Ngoy MULUNDA et de Joseph KABILA le tricheur avait reporté à plusieurs reprises l'annonce des résultats après la multiplication des critiques sur le processus de compilation et des contestations de candidats.


Elle a demandé à la Cour suprême de KABILA -qui proclamera les résultats définitifs d'ici deux mois après examen des recours- l'annulation du scrutin dans sept des 169 circonscriptions à cause de violences ou incidents lors du vote, et des poursuites judiciaires pour quinze candidats -dont certains ont été déclarés élus-, accusés de violences, et une trentaine d'agents électoraux, soupçonnés notamment de "corruption".


A la suite des critiques, la Céni a indiqué qu'une évaluation du processus électoral sera faite fin février, avant l'annonce d'un nouveau calendrier pour la suite du cycle d'élections (provinciales, sénatoriales, locales), initialement prévu pour se terminer en juin 2013.


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