Crée le 08-02-2012- 11h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 12H51 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV- RADIO OKAPI
La Commune de Lingwala et l’Assemblée provinciale de Kinshasa sont à couteaux tirés à propos du terrain Comet, situé dans la dite commune. L’entreprise pétrolière Engen a placé une clôture autour de ce terrain de la taille d’une cour de tennis, en vue d’y ériger une station service, avec l’accord de l’autorité communale. L’Assemblée provinciale est opposée à ce projet au nom de la préservation de « cet espace vert de la commune ».
La maison communale de Lingwala affirme avoir cédé ce terrain à titre précaire à l’entreprise pétrolière Engen, afin de « mieux sécuriser ce périmètre et de grossir l’assiette fiscale de la commune ».
Les responsables communaux disent agir avec l’autorisation de la « haute hiérarchie » et que, dans tous les cas, ils n’en tirent aucun profit personnel.
« Le bourgmestre n’a pas le droit de vendre un terrain. Il y a des services attitrés pour le faire », a insisté le bourgmestre adjoint de cette commune.
De son côté, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Roger Nsingi, parle de « vaste mafia ». Selon lui, les cinq stations que compte déjà la commune de Lingwala ne l’ont pas enrichi. Il invite les responsables communaux à s’occuper de questions plus urgentes.
« En ce qui concerne la sécurité, passez en face de la maison communale à partir de 20 heures, vous allez voir comment les jeunes filles se prostituent. Ils doivent commencer par balayer devant leur porte avant d’aller vendre le terrain Comet », a-t-il affirmé.
Roger Nsingi promet de « faire tout son possible pour empêcher l’occupation de ce terrain », qu’il dit considérer comme l’un des rares espaces verts de cette commune.