Crée le 09-02-2012- 23h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE
PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H45 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE
Le député national/UNC (Union pour la Nation congolaise), Dieudonné Bakungu Mythondeke et consorts, poursuivis par le Parquet Général de la République pour «
rébellion, atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, meurtre, incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir, détention illégale des armes de guerre et dissipation des
munitions», sont attendus ce vendredi 10 février 2012 à la Cour Suprême de Justice dans le cadre de la troisième audience, laquelle devrait être consacrée à l'examen de l'affaire au plan du fond.
On rappelle qu'à l'audience du 04 février 2012, la Cour avait décidé de placer le prévenu Bakungu et ses 5 coaccusés en détention préventive, son assignation à résidence en raison de sa qualité
de député national et la remise de la cause au 07 février.
A l'audience du 07 février
2012, la liste des prévenus s'est allongée avec un contingent de 7 nouvelles unités venues' de Goma, lesquelles étaient présentées par lé ministère public comme détenant des éléments accablants
pour le député Bakungu. Curieusement, lors de leurs dépositions, les nouveaux prévenus ont nié tout lien avec l'incriminé et réfuté les' faits infractionnels mis à leur charge.
Certains ont affirmé avoir été arrêté sur le chemin du travail, d'autres sur celui de l'école, en tout cas très loin de la résidence du député. Un arrêt avant-dire
droit les a toutefois placés en détention préventive.
Circonstances de l'arrestation de Bakungu
On laisse entendre que le député Bakungu a reçu, dans la nuit de mercredi 1er à jeudi 02 février, un message anonyme lui annonçant un complot visant son élimination
physique. Inquiet, il en a fait part à la Monusco, puis au Gouverneur de province du Nord-Kivu ainsi qu'au commandant de la 8me Région Militaire, le général Mayala. Aux petites heures de la
matinée, sa belle-sœur et des policiers commis à sa garde l'ont informé de l'encerclement de sa résidence par des éléments armés. Les policiers leur ayant exigé un ordre de mission, ces
militaires ont répondu par des tirs. Deux policiers sont tombés sous les balles.
Alerté par le député national, le général Mayala serait arrivé sur le lieux le matin pour ordonner aux militaires de se retirer. Puis, il a évacué la famille de
Bakungu avant d'amener celui-ci à l'auditorat militaire. Arrêté et entendu sur procès-verbal, il a fait l'objet d'un mandat d'arrêt, de même que sa nièce Nguwo Nyesha Bakungu, son cuisinier
Muhindo Shamamba, un de ses gardes du nom de Muesa Pengele, son lavandier Justin Kasembe et son jardinier Bahunga Daniel.
Et c'était parti pour une affaire de rébellion armée visant l'attaque de la ville de Goma. Dans l'entourage du député Bakungu ainsi qu'au sein de l'état-major
politique de l'UNC, on persiste à croire qu'il s'agit d'un coup monté pour briser la carrière politique du précité et décapiter son parti au Nord-Kivu.
Kimp