Crée le 10-02-2012- 11h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 12H15 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku, a rejeté, mardi 7 février, l'idée d'un partage des postes ministériels entre partis
politiques. Il a déclaré à Radio Okapi que les membres, du prochain gouvernement seront choisis au sein de la famille politique du chef de l'Etat en tenant compte de leur compétence et de leur
“attachement aux valeurs du pays”. “Le président de la République, Joseph Kabila, a dit lors de son discours d'investiture qu'il veut travailler avec les hommes et les femmes qui ont comme
passion le Congo. Là, le critère fondamental c'est la compétence. Il n'y a pas partage. Il y aura répartition des attributions pour atteindre l'objectif en conformité avec notre projet de
société”, a expliqué Aubin Minaku.
A la question de savoir à quel parti politique reviendra la primature, il a répondu que le prochain Premier ministre proviendra de la majorité parlementaire “mais
il faut attendre que l'autorité morale [Joseph Kabila] puisse savoir d'où viendra le Premier ministre”. Interrogé sur la participation de l'opposition au gouvernement, Aubin Minaku a souhaité que
l'opposition joue son rôle de contrepoids : “Je m'en tiens aux principes. Le principe est qu'il y a une majorité qui gouverne et un groupe qui doit jouer le rôle de contrepoids qui est important
dans un cadre démocratique. Il nous faut une opposition au Congo”. La question sur le partage des postes ministériels a refait surface depuis la publication des résultats provisoires des
législatives du 28 novembre.
Née des cendres de l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP) créée à la veille du second tour de l'élection présidentielle de 2006, la MP regroupe, depuis le
mois d'avril 2011, des partis, associations et personnalités politiques qui ont signé sa charte. Seuls les partis ayant au moins cinq élus députés ou sénateurs avaient droit de siéger à la
conférence des partis politiques membres de la MP.
LP