Crée le 13-02-2012- 11h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 13-02-2012 - 16H09 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU
Malgré les multiples colloques et forums organisés dans le cadre de l'applicabilité du genre dans tous les domaines de la vie, la parité se veut grandement malade
en RDC. Les scrutins du 28 novembre 2011 viennent une fois de plus affirmer cette assertion que plus d'un ont dénoncée lors des scrutins de 2006. Avec le nombre de 17 femmes seulement élues cette
fois- ci sur les 500 sièges prévus à l'Assemblée nationale , il y a de quoi à s'interroger si la femme congolaise a réellement intérioriser la notion de la parité et encore plus, a pu peaufiner
des stratégies à même d'aider à la réussite de ce dont elle clame à longueur des journées au cours des séminaires, colloques et autres forums.
Les élections tenues le 28 novembre 2011 traduisent à suffisance l'incapacité des femmes à se faire élire si bien qu'elles soient assez nombreuses au sein de
l'électorat congolais. Ce constat amer ainsi dégagé, laisse penser à l'opinion qu'il existerait un manque criant d'amour chez les femmes de la RDC. Elles se haïssent à outrance à telle enseigne
qu'elles ne peuvent jamais accorder leurs suffrages à leurs consoeurs.
Constituant le plus grand nombre de la population congolaise, quoiqu'en l'absence des données démographiques fiables en RDC, les femmes seraient capables à faire
leurs collègues qui postuleraient à quelque niveau des élections. Où les candidats ne souffriraient nullement à battre campagne, étant tout à t'ait certaines de leur victoire qui serait consacrée
avec le plus grand nombre des voix et constitueraient la majorité écrasante à l'Assemblée nationale. Fort malheureusement, 47 femmes seulement venaient à être élus surtout le territoire national
contre 500 sièges réservés pour la chambre basse du Parlement. Où serait passé l'amour tant clamé par elles dans des confessions religieuses, groupes de prière, églises dites de réveil, forums,
séminaires et autres colloques organisés à leur intention, s'interrogent les observateurs. Et tout l'argent dépensé par les organisateurs de ces assises s'en est donc allé en fumée. La parité ne
servant que de simple et pur slogan devant servir à agrémenter les réunions des femmes. Et, en date du 08 mars, les femmes auront à épater le public avec le port des pagnes tout simplement alors
que le gouvernement aura débloqué d'énormes sommes d'argent pour ce faire. Et le tout, pour rien.
Telle que Eve avait traduit son manque d'amour à Adam et toute l'humanité entière par sa désobéissance, telles sont à ce jour les femmes qui désobéissent aux
recommandations leur faites lors des colloques à leur intention. Le manque d'amour vis-à-vis de leurs collègues est fort criant. Conséquence, toujours après les hommes pour revendiquer des postes
au même titre que les hommes qui auront gagné le plus grand lot.
Il paraît assez ridicule que les femmes se comportent de la sorte en accordant leurs suffrages aux hommes plutôt qu'à leurs consoeurs qui pourraient faire leur
fierté à la prochaine législature à travers la représentation nationale. Toutefois, il y a lieu d'espérer que les mamans congolaises pourront se rattraper lors de prochaines échéances en se
faisant élire aussi massivement que possible afin de faire valoir la parité tant au niveau du Sénat, des assemblées provinciales que des municipalités et autres localités et pourquoi pas des
entreprises publiques.
D.L