Créé le 27 -04-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mercredi 27 - 04-2011 10 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGONEWS
Des partis politiques de l'opposition continuent à apporter leur soutien à la candidature d'Etienne Tshisekedi à la présidence de la République. Le samedi 23 avril
au centre CEPAS à la Gombe, le secrétaire général de l'UREC, Yvon Mubengayi, a fait remarquer au cours d'une séance de travail avec les délégués communaux de son parti, que l'UREC avait choisi
Tshisekedi comme son seul et son unique candidat à la magistrature suprême à l'occasion des élections de cette année.
Yvon Mubengayi l'a de nouveau affirmé lors du meeting du président de l'UDPS au stade Tata Raphaël le 24 avril. «Pour l'UREC, c'est Tshisekedi qui est son candidat
président de la République », n'a pas cessé de clamer Yvon Mubengayi. La rencontre du secrétaire général, Yvon Mubengayi avec les délégués communaux consistait à la présentation par les
dirigeants du parti du rapport final du conclave de l'UREC tenu au centre Béthanie du 17 au 18 décembre dernier. En effet, le conclave de décembre a eu pour finalité de fixer les militants de
l'UREC sur certaines questions à la base de la restructuration du parti, avait expliqué Yvon Mubengayi. Celui-ci a rappelé à sa base les raisons qui ont concourues à la radiation de l'ex
président national de l'UREC, le docteur Oscar Kashala. Yvon Mubengayi a expliqué aux délégués communaux que les raisons qui ont poussées les fondateurs à chasser Kashala sont notamment son
absence prolongé du pays à la base de la léthargie au sein du parti. Entre autres reproches : le manque de communication et de contact avec les structures dirigeantes du parti. S'agissant du
débat sur le délai constitutionnel qui divise actuellement la classe politique, renseigne Yvon Mubengayi que l'UREC attirait l'attention du pouvoir en place de prendre ses responsabilités en
aidant efficacement la CENI afin que celle-ci organise les élections dans le délai pour éviter le vide juridique au 6 décembre. Selon, l'UREC le 6 décembre de cette année Kabila devient
illégitime. Yvon Mubengayi a encore expliqué aux délégués communaux que l'UREC s'inscrit dans la logique du maintient de l'ancienne loi électorale, mais moyennant la correction à apporter sur le
scrutin présidentiel à un seul tour. Et d'ajouter que l'UREC en sa qualité de membre de l'opposition s'emploie activement par ses contacts à approcher les partis de l'opposition en vue d'une
dynamique politique pouvant aider à la conquête du pouvoir. Toutes ces raisons, rapporte le secrétaire général justifie la participation de l'UREC aux activités de la Dynamique Tshisekedi
président, la DTP. Par ailleurs, Mubengayi a recommandé à tous les responsables communaux de constituer chacun dans sa commune un comité d'au moins 50 personnes. C'est dans le but d'armer le
parti en perspective des élections.
Mubengayi compte implanter sa formation politique non seulement dans la ville de Kinshasa, mais aussi sur l'ensemble du territoire national.
Des sources proches du parti ont même annoncé une tourné d'un groupe de cadres à l'intérieur du pays dans quelques jours, en commençant par la province du Katanga,
les deux Kasaï et l'ex Haut-Zaïre. Après la tournée dans ces quatre provinces, le parti pourra convoquer son congrès pour donner les orientations par rapport aux élections. Avant que l'UREC ne
poursuive sa tournée dans les provinces de l'Est et de l'Ouest. Le congrès du parti pourra ainsi mettre un terme à l'intérim du secrétaire général actuel, soit en le maintenant à ce poste, soit
en le permutant vers d'autres charges. Entre temps, le président radié, Oscar Kashala le cyber opposant continue à se présenter sous l'étiquette de l'UREC. L'homme aurait même annoncé sur
internet son retour au pays afin de convoquer le congrès de l'UREC. De quelle UREC s'agit-il quand on sait que Kashala a été définitivement chassé par ses collègues fondateurs. En effet, sur les
onze fondateurs de l'UREC, neuf se sont exprimés pour sa révocation. En plus, au niveau du ministère de l'intérieur, Kashala a été débouté pour faux et usage de faux. Ses anciens collègues se
reversent même le droit de le poursuivre en justice. Le cyber opposant mûrirait même les ambitions de présenter de nouveau sa candidature à l'élection présidentielle de cette année.
Une candidature inutile, rapporte l'un de ses anciens collaborateurs, qui ne voit pas Kashala obtenir 0,1% au terme de la présidentielle de
septembre.
John Tshingombe