Crée le 21-02-2012- 18h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 20H35 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU
Les pourparlers entre les officiers de l’Etat-major des Forces armées de la RDC (FARDC) venus de Kinshasa et de Kisangani et les officiers mutins se sont poursuivis, samedi 18 février à Bunia dans la Province Orientale. A l’issue de la rencontre, certains officiers des FARDC ont minimisé le mouvement déclenché il y a cinq jours à Marabo, un village situé à 40 km au Sud de Bunia, le qualifiant de «simple action d’indiscipline».
Tous les officiers mutins ont pris part à cette rencontre présidée par trois officiers généraux venus de Kinshasa et de Kisangani.
A l’extérieur de la salle où se tenaient les discussions, certains soldats mutins proféraient des propos hostiles notamment à l’égard des officiers généraux venus
de Kinshasa et de leur hiérarchie du district, les accusant de s’être enrichis sur leur dos. Après la réunion, le chef d’Etat-major des forces terrestres, général major Gabriel Amisi a offert à
tous les officiers, loyalistes et mutins, un repas à l’hôtel New Cosmos.
Un membre de sa délégation a déclaré que la mutinerie n’a jamais existé. Selon lui, ce mouvement n’était qu’une voix d’indiscipline exprimée par des hommes qui ont
fait longtemps dans une zone opérationnelle, soit six ans, sans se reposer. Contrairement à ce qu’avait affirmé, vendredi 17 février, le général Kifwa qui fait partie de la délégation de
l’Etat-major général venue de Kinshasa, des soldats de la quatrième brigade à Marabo indiquent que les deux bataillons de leurs camarades entrés en mutinerie ne se sont pas encore rendus au
commandement de leur brigade.
L’Etat-major a entamé, jeudi 16 février, les discussions avec les mutins qui, par leur mouvement, entendent dénoncer notamment «le mauvais traitement infligé aux
militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui sont sur terrain».