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RDC : la polémique continue

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Crée le 24-02-2012-  17h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 24-02-2012 - 17H20  AFRIQUE REDACTION PAR :     BBC AFRIQUE

Des électeurs devant un bureau de vote le 28/11/2011 à Kinshasa, pour les élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le double scrutin de novembre a été marqué par de nombreuses irréguralités selon les observateurs internationaux.


En République démocratique du Congo, les suites des élections de novembre 2011 alimentent depuis plusieurs jours des échanges de plus en plus vifs entre les autorités et les diplomates étrangers. Entre la répression des manifestations et les querelles sur qui a payé quelle dépense électorale, c'est l'agacement qui semble dominer le climat diplomatique à Kinshasa.


Le journal le Potentiel a résumé la situation à sa Une jeudi : “RDC et ses partenaires : de polémique en polémique”. Sous ce gros titre, une caricature représente le porte-parole du gouvernement Lambert Mende visé par de multiples flèches tirées aussi bien par l'opposition que par ses principaux interlocuteurs internationaux, comme l'Union européenne ou la mission onusienne de maintien de la paix Monusco.


Les passes d'armes entre M. Mende et les diplomates étrangers se sont multipliées depuis l'interdiction de la marche pacifique organisée le 16 février par l'Eglise catholique de Kinshasa pour protester contre les résultats des élections.


Joute verbale avec l'ambassadeur de France sur la liberté de manifester, déclarations critiques de l'Europe et des Nations unies, puis nouveaux échanges houleux jusqu'à la fin de cette semaine sur la participation des bailleurs de fonds internationaux au financement des élections.


Depuis le discours d'investiture du président Jospeh Kabila le 20 décembre, selon lequel le pays avait lui-même financé 95% des élections présidentielle et législatives, le gouvernement reprend en effet régulièrement cet argument.

En réponse à la question d'un journaliste mardi dernier, M. Mende a affirmé que le gouvernement avait financé seul le scrutin.

 

Réplique du porte-parole de la Monusco le lendemain : Madnodje Mounoubai publie les estimations provisoires des Nations unies : « Le gouvernement congolais a financé pour 69 % le processus électoral, les bailleurs de fonds ont financé pour 16 % et la Monusco a financé pour 15 % . Le total que nous avons aujourd'hui fait part environ de 260 millions de dollars qui ont été dépensés pour le processus électoral. »


Ce sera ensuite à l'Union européenne de rappeler qu'elle a à elle seule déjà donné plus de 50 millions de dollars au Programme des Nations unies pour le développement afin de soutenir non seulement les élections de novembre, en payant par exemple tous les agents électoraux et même les policiers chargés de sécuriser les bureaux de vote, mais aussi des actions de long terme pour améliorer l'administration électorale congolaise.


Autant dire que lorsqu'on les interroge sur le conditionnement par le gouvernement de la tenue des élections provinciales et locales cette année à de nouvelles aides internationales, les diplomates en poste à Kinshasa font très vite preuve d'un certain agacement.



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