Crée le 27-02-2012- 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
|ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 27-02-2012 - 14H55 AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES
TROPIQUES
Le neveu de Monseigneur Monsengwo a été abattu le mercredi 22 février courant par balles à Johannesburg par un ou des inconnus. Plusieurs versions sur les
circonstances de la mort du jeune circulent. Selon le premier secrétaire de la Conférence épiscopale congolaise, père Donatien Nshole, interrogé par la Misna, il aurait été tué à cent mètres de
chez lui alors qu'il revenait de ses cours. D'après une autre version, il serait mort au cours d'une rixe à l'université même.
Le jeune homme d'à peine 22 ans est fils du médecin Eddy Monsengwo, un membre da la famille biologique du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, actuellement en séjour
au Vatican.
Sa famille vit en Afrique du Sud depuis plusieurs années.
L'opinion commence déjà à se poser des questions sur les motivations de son ou ses assassins.
S'agissait-il d'un crime crapuleux comme il y en a hélas tant en Afrique du sud, un des pays les plus violents du monde ? D'après la version fournie par l'agence
Dia, le jeune homme aurait été victime d'une tentative de vol de son téléphone portable.
Mais certains penchent plutôt pour la thèse de l'assassinat politique.
Christian aurait « payé » pour les prises de position de son cardinal d'oncle à propos des élections présidentielle et législatives controversées du 28 novembre
2011.
Selon cette hypothèse, des tueurs chercheraient à s'en prendre aux membres de la famille de l'archevêque de Kinshasa pour l'intimider.
Les prises de position du cardinal
Pour rappel, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya avait déjà en janvier 2011 fait connaître sa désapprobation suite au changement de la loi électorale faisant de
l'élection présidentielle à deux tours un scrutin à un seul tour. Plus tard dans l'année le prélat catholique avait à plusieurs reprises qualifié les résultats de ce scrutin de «conformes ni à la
vérité ni à la justice ».
Depuis, l'église catholique demeure en pointe dans la contestation de ces élections. Dernier avatar de cette résistance, la marche des chrétiens du 16 février
courant que les forces de sécurité du pouvoir de Kinshasa ont étouffée avec violence.
YHR