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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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DECLARATION DE L’ASADHO SUR LA PARTICIPATION DE L’OPPOSITION AUX INSTITUTIONS POLITIQUES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.

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 Crée le 29-02-2012- 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 29-02-2012 - 12H15 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV


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DECLARATION DE L’ASADHO  SUR LA PARTICIPATION DE L’OPPOSITION  AUX INSTITUTIONS POLITIQUES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. 

 

L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, est  très préoccupée  par la non participation de certains partis politiques de l’opposition aux institutions politiques qui sont entrain d’être mises en place  en République Démocratique du Congo, après les élections de novembre 2011.

 

L’ASADHO reconnait que les élections de novembre 2011 n’ont  été ni apaisées, ni transparentes ni démocratiques.  Elles ont été organisées dans un climat généralisé de fraude, de corruption et de méfiance totale, en sorte qu’elles n’ont pas contribué à la consolidation de la démocratie.

 

En dépit de cette situation décevante, elle pense que la construction progressive de la démocratie appelle tous les partis politiques de l’opposition qui ont des députés nationaux  à prendre part active aux institutions politiques, particulièrement aux  travaux de l’Assemblée Nationale. Dans un pays où :


-          Les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile ont des difficultés pour organiser des manifestations pacifiques ; -          Les médias publics sont confisqués par la majorité politique au pouvoir ; -          Les médias proches de l’opposition sont illégalement suspendus ou privés du signal ;  

-          Les manifestations pacifiques sont régulièrement réprimées par la Police Nationale ;

-          Les membres de l’opposition sont souvent arrêtés et détenus arbitrairement,

-          Les militants des droits de l’Homme et les journalistes sont souvent intimidés, menacés, arrêtés, torturés et détenus illégalement  par le Gouvernement et ou ses services ;

-          Les  libertés publiques et les droits fondamentaux sont régulièrement violés, la tribune de l’Assemblée Nationale reste un excellent endroit où les partis politiques de l’opposition peuvent  soumettre aux débats  publics  toutes les questions qui concernent la marche de la nation et la situation des droits de l’Homme. Elle offre à l’opposition les immunités de parole, de poursuites et  un grand espace d’expression libre.

 

La participation de tous les députés nationaux de l’opposition à l’Assemblée Nationale leur permettra d’avoir part au contrôle des autres institutions telles que le Gouvernement  national et la Commission Electorale Nationale Indépendante.

 

L’ASADHO est consciente que la participation de tous les députés de l’opposition à l’Assemblée Nationale ne résoudra pas tous les problèmes politiques et des droits de l’Homme créés par les élections de novembre 2011, c’est pour quoi elle appelle au dialogue pour que toutes les forces vives (partis politiques,  organisations de la société civile et les confessions religieuses) se rencontrent pour échanger sur  les modalités de participation aux nouvelles institutions et  l’organisation des élections provinciales, municipales et  locales. Face à ce qui précède, elle recommande :  

 

Ø  Aux Partis Politiques de l’opposition.  

 

-          D’encourager leurs députés nationaux  à prendre part à la session extraordinaire de l’Assemblée Nationale ;  

 

-          De se mettre ensemble pour constituer un grand groupe parlementaire de l’opposition et capable de poser des vrais problèmes que les populations rencontrent au quotidien ;

 

  -          De se concerter  sur l’agenda à soumettre au dialogue qui devra discuter des modalités de gestion de nouvelles  institutions politiques.  

 

Ø  Aux partis politiques de la Majorité Présidentielle.           

 

De  considérer que le dialogue entre toutes les forces vives (partis politiques, société civile et confessions religieuses) reste un mécanisme efficace pour une gestion apaisée et durable des nouvelles institutions politiques.  

 

                                                                  Fait à Kinshasa, le 29 février 2012                                                                                                  ASADHO


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