Crée le 02-03-2012- 11h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 02-03-2012 - 13H37 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-NEWS / RADIO OKAPI
Une vue des députés nationaux et sénateurs congolais au palais
du peuple (siège du parlement), ce 8/12/2010 à Kinshasa.
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Un groupe de députés de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et alliés ont siégé jeudi 1er mars, à la plénière de l’Assemblée nationale. Certains ont confirmé, dans une déclaration conjointe, qu’ils participeront désormais « sans complaisance » aux travaux de la chambre basse du parlement.
«Je ne vous parle pas de participer pour aller cautionner. Je vous parle d’aller siéger pour barrer la route aux ennemis de la démocratie », a déclaré Martin Fayulu, député de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecide).
Ne reconnaissant pas les résultats des élections présidentielle et législatives, Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS, menace d’exclure tous ses députés qui siégeraient à l’Assemblée nationale.
Cette position divise l’UDPS et ses alliés. Martin Fayulu, un des ténors de l’idée de participer désormais à l’Assemblée nationale, explique son choix :
«Tshisekedi ne peut pas se dédire. C’est un problème d’honneur. Nous disons que les institutions actuelles sont illégitimes ».
Notons qu’à ce jour, vingt-quatre noms et signatures des membres de l’opposition sont déjà enregistrés à l’Assemblée nationale.
D’autres par contre continuent à manifester leur fidélité au mot d’ordre lancé par Etienne Tshisekedi, notamment :
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Serge Mayamba
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Diomi Ndongala
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Roger Lumbala