Kalehe: la société civile dénonce le regain d’insécurité

Crée le 14-03-2012- 13h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONLE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 14-03-2012 - 20H20AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 

La population du territoire de Kalehe au Sud-Kivu vit dans la détresse suite aux multiples cas d’incursion des groupes armés. D’autres attaques ciblées sont organisées par des villageois eux-mêmes, qui cherchent à régler leurs  litiges fonciers par voie illégale, a indiqué, ce mercredi 14 mars, la société civile locale.  

Un groupe armé non autrement identifié a tué, lundi dernier, trois personnes d’une même famille à Nyabibwe: le père, la mère et leur bébé de trois mois. 

Deux jours auparavant au village  Chibanda-Luzira, un homme a été tué par des inconnus qui s’étaient introduits nuitamment dans sa maison avant de lui percer le couteau dans les cotes. Les enquêtes diligentées par les autorités locales ont démontré que la victime avait un conflit foncier avec des tierces. 

Dans la nuit de mardi à mercredi, un autre habitant du village Munanira, aussi en conflit avec ses voisins, a eu la vie sauve grâce à clameur de la population locale. Celle-ci a alerté les casques bleus de la Monusco basés au chef -lieu de Kalehe, qui sont venus à la rescousse de la victime. 

Dans leur fuite, les assaillants ont abandonné leurs képis derrière eux, a indiqué la société civile de Kalehe. Un de ces képis portait le nom d’un militaire des FARDC basé à Ihusi. Un  suspect a été mis aux arrêts. Il est gardé à la base militaire de Lemera. 

Plus loin dans les hauts plateaux de Kalehe, une milice appelée «Nyatura » a emporté une cinquantaine de vaches  à Bishaka.

Trente-six personnes avaient été tuées lors d’une attaque attribuée à la milice Raïa  Mutomboki, entre jeudi 1^er et dimanche 4 mars, dans trois villages  près d’Ekingi dans le territoire de Kalehe. Il s’agit de trente et un Rwandais dépendants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), deux civils congolais et trois éléments Raïa Mutomboki, selon un communiqué du commandement de l’opération Amani Leo publié mercredi 7 mars.