Crée le 20-03-2012- 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 20-03-2012 - 11H55 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS
Après la condamnation de Thomas Lubanga par la Cour Pénale Internationale, des organisations des Droits de l'Homme et quelques membres de la société civile sont
presque tous unanimes pour la création d'un Tribunal International Economique. Selon Jean-Pierre Muteba, président de la société civile de la province du Katanga, ce Tribunal devra juger et
condamner tous les acteurs cités dans des rapports de pillage des ressources minières de la RD-Congo. Pour lui, toutes les guerres de l'est sont le fruit des grandes firmes occidentales et
asiatiques, qui distribuent des armes aux seigneurs de guerre. Les minerais de l'est sont actuellement sujets à convoitise de toutes les firmes spécialisées dans la fabrique des appareils
électroniques (ordinateurs portatifs, appareils cellulaires...). Jean-Pierre Muteba a toujours défendu sa thèse de création d'un Tribunal International pour juger des crimes économiques dans
toutes les rencontres auxquelles il assiste. Lors de son dernier passage à Kinshasa où il s'est entretenu avec les professionnels des médias, le président de la société civile de la province du
Katanga avait demandé aux médias de s'armer du courage et de commencer à dénoncer toutes les pratiques obscures qui se passent sur les mines à l'est de la République. Il était d'ailleurs inquiet
qu'aucun candidat, engagé à l'élection présidentielle, n'évoque cette épineuse question du pillage des ressources naturelles de la RD-Congo.
Au cours de ce séminaire, organisé à l'intention des professionnels des médias, Jean-Pierre Muteba, avait également demandé aux autorités rd-congolaises, de publier
le rapport Lutundula et celui de Mutamba, relatifs au pillage des ressources naturelles. Dans cette même lancée, Muteba suggère que des personnes citées dans le rapport du Panel des Nations-Unies
sur le pillage des ressources naturelles, soient jugées et condamnées par ce Tribunal International.
ERIC MASIMO