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Naufrage au MLC François Mwamba saisit la justice !

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

 

La crise au MLC connaît un nouveau rebondissement. François Mwamba refuse d'être immolé comme un agneau. Il a décidé de faire parler de lui. Avec l'appui de 7 autres collègues du collège des fondateurs, il a porté le différend qui l'oppose à ses pairs devant le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe. Par sa procédure judiciaire, il sollicite la justice nationale à aboutir au constat de nullité de la décision le démettant à la tête du parti.

En tramant cette affaire devant les cours et tribunaux congolais, l'ancien secrétaire général du MLC est bien conscient d'une chose : sans le manifester clairement, il a ouvert des hostilités avec Jean- Pierre Bemba en personne. En effet, tout le monde sait que le président national du MLC n'est pas étranger à la défenestration de François Mwamba. Jamais une décision de si 'haute portée politique né pouvait se prendre sans l'aval préalable de l'ex-Chairman. Il s'ensuit donc, et cela il s'impose de soi, que Mwamba est clairement allé en justice contre le chef du parti.

Il ne l'a pas dit. Il ne l'a même pas insinué. Dans sa communication à l'opinion publique, Bemba reste le président national du parti. Mais dans la pratique et dans les faits, le secrétaire général contesté a poussé la logique statutaire jusqu'au bout. Le plus officiellement du monde, François Mwamba s'est présenté à l'opinion publique, via la presse, comme le secrétaire général légitime du parti et président intérimaire du

MLC.

Une sourdine a été délibérément mise sur le mandat traditionnel de Jean-Pierre Bemba. Grâce à cette manoeuvre, l'élu de Kabeya Kamwanga a placé la barre de sa contre attaque très haut. Il ne revendique pas seulement le secrétariat général du parti.

Blocage

Il annonce et rappelle à tous que le seul maître à bord, du point de vue statutaire et juridique, c'est lui et personne d'autre.

L'ouverture de l'action en justice a une conséquence irréversible : les textes régissant le MLC ainsi que les dispositions remisés en cause par le collège des Fondateurs restent d'application jusqu'à la conclusion de l'action déclenchée.

Tout le temps que cette affaire va traîner au niveau de la justice congolaise, les deux camps en présence seront bloqués.

Juridiquement parlant, Thomas Luhaka et Jean-Pierre Bemba, le parrain et l'autorité 'morale, ne pourront se produire officiellement et publiquement sous les couleurs du MLC. Cette situation va provoquer un véritable désagrément au camp précité qui compte organiser incessamment le congrès du parti. Toute demande d'autorisation pour une manifestation publique, dont le congrès, que pourra formuler ce camp, va sans cesse buter contre une fin de non recevoir au niveau des organes publiques chargés de statuer sur ce genre de demande. Pendant ce temps, le camp Mwamba aura le loisir de se produire à volonté, d'imposer ses vues et le monopole de fait au niveau des médias.

Mais politiquement parlant, le camp Mwamba manquera la légitimité requise pour mobiliser la base du parti. Les 42 pour cent des Congolais qui ont suivi Bemba en 2006, ne sont pas encore prêt à s'aligner derrière Mwamba. Ce dernier aura certes, la légalité momentanée de son côté, mais manquera cruellement de légitimité. Celle-ci étant restée dans le camp ayant démis Mwamba. De manière pratique, les deux camps sont donc bloqués par l'action en justice.

Un peu comme si Bemba pressentait et redoutait en même temps cette impasse, dans sa dernière correspondance au parti, le président emblématique est resté évasif et sans engagement sur le déchirement actuel du parti.

De La Haye où il a écrit en vue de redynamiser le parti et de galvaniser les troupes pour le congrès, Bemba instruit le secrétaire général du parti sans donner la moindre précision. Il a laissé un flou difficile à éclaircir. Parlait-il du nouveau SG ou de l'ancien? En s'abstenant de nommer la personne à laquelle il faisait allusion, Bemba a ouvert la voie à une impasse que va se charger de débloquer la justice congolaise:

L'affaire prendra combien de temps?

Dieu seul sait si la date fatidique du 28 novembre, jour de l'élection présidentielle, n'y passerait pas.

                                                                                                                  LP


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