Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : Cheik FITA
Monsieur Alhongo, président de l’asbl MIRGEC a tenu un point de presse ce vendredi 6 mai 2011 après-midi au CEPEAB, centre de presse euro-africain de Belgique, sis 37 boulevard d’Anvers à 1000 Bruxelles.
A l’ordre du jour : les raisons de l’intervention volontaire du MIRGEC dans l’affaire veuve Armand Tungulu contre la RD Congo.
Il n’y avait peut-être pas foule malgré les nombreux sms, mails, tracts et invitations, mais l’orateur a tenu à honorer nous qui étions-là. D’entrée de jeu, monsieur Alhongo mettra des chiffres sur la table : le nombre de morts lors de la première guerre mondiale : entre 8 et 10 millions. Nombre de morts en RD Congo depuis l’invasion de la RD Congo par le Rwanda : près de 8 millions de morts !
Et cela continue.
Les responsables ?
Les commanditaires ?
Raisons pour lesquelles le MIRGEC est né en 2009.
L’orateur définit ensuite le génocide.
Et la situation de tous ces morts en RD Congo correspond à la définition du génocide et parmi les victimes, le cas d’Armand Tungulu, suite à ce qu’il avait enduré avant sa mort.
Pourquoi alors l’intervention volontaire du MIRGEC dans le procès Veuve Tungulu-Etat congolais ?
Alhongo répond :
« L’état congolais comparaît devant un juge belge, il n’a pas d’immunité dans ce cas. »
Ce qui est une situation rare pour un état. C’est l’occasion idéale pour « s’emparer de lui ».
Dans le génocide congolais, les actuels animateurs de l’état congolais sont au banc des accusés.
Souhaitons que pour la suite du procès, l’avocat de la veuve Tungulu ainsi que le MIRGEC harmoniseront leurs vues, ayant ensemble un même adversaire.
Ne dit-on pas de ce côté-ci que « L’union fait la force ».
Cheik FITA
Bruxelles, le 6 mai 2011