Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR: LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
La plate-forme Agir pour des élections transparentes et apaisées (l'Aéta) note, que l'article 70 de la Constitution exprime la volonté du législateur d'éliminer tout malentendu quant à la fin du mandat présidentiel de cinq ans.
Les organisations, réseaux et structures de la société civile congolaise, membres de l'Aéta, ont analysé, du 5 au 6 mai, la décision de la commission électorale
nationale indépendante (Céni) portant calendrier des élections générales et provinciales 2011-2013 en RDC. Il en découle un mémorandum appelant cette institution à rechercher le consensus avec
toutes les parties prenantes au processus électoral autour de la date du 17 décembre prévue pour la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle.
La recommandation de l'Aéta résulte de deux observations. Il s'agit premièrement de la date du dénouement de la présidentielle prévue en dehors du temps
constitutionnel exigé. Selon ces organisations de la société civile congolaise, le dépassement du délai impliquerait qu'à la fin de son mandat, le président de la République sortant ne
connaîtrait pas le nouveau président élu. Car, précisent-elle, la proclamation des résultats définitifs par la juridiction compétente ne se fera qu'au 17 décembre ou au plus tard après
d'éventuels recours au lieu du 6 décembre.
À ce sujet, note l'Aéta, l'article 70 de la Constitution exprime la volonté du législateur d'éliminer tout malentendu quant à la fin du mandat présidentiel qui est
de cinq ans et de contraindre le pouvoir organisateur du scrutin de faire identifier le nouveau président avant la fin du mandat de son prédécesseur. Le consensus ainsi préconisé est une option
sérieuse pour éviter le blocage autour de la question.
Cependant, les organisations et structures regroupés au sein de l'Aéta ont accueilli avec satisfaction la décision portant publication du calendrier électoral. Ils
estiment ce calendrier réaliste à condition de tenir compte des préoccupations techniques et politiques soulevées par les uns et les autres dans la perspective des élections transparentes et
apaisées. Au-delà de la publication du calendrier électoral, ces organisations encouragent la Céni à accélérer la révision du fichier électoral censé se clôturer au 30 juin. Elles l'invite
notamment à nettoyer les listes disponibles dans les provinces où l'opération d'enrôlement s'est achevée et à les afficher dans les bureaux d'inscription afin de recevoir déjà d'éventuels
recours.
Jules Tambwe Itagali