Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR: UHURU
Le témoin numéro 9, ancien juge d’instruction centrafricain au moment des faits dont est accusé Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale, a poursuivi,
mercredi 4 mai, sa déposition à la Haye. Il adonné les raisons qui avaien1 selon lui, justifié l’abandon par la justice centrafricaine, ces poursuites contre le présid9nt du Mouvement de
libération du Congo (MLC). Cet ancien juge d’instruction est celui qui avait décidé le non- lieu de l’affaire Bemba en Centrafrique, en 2004.
Dans sa déposition, mercredi, devant les juges de la CPI, le témoin numéro 9 a expliqué qu’il n’avait pas assez d’informations par rapport à la responsabilité
du président du MLC et de son implication sur, les opérations de ses hommes en RCA. Voilà pourquoi, il avait décidé d’abandonner les poursuites contre Jean- Pierre Bemba. Cette décision
s’écartait pas du réquisitoire du procureur général de Bangui, a précisé le témoin numéro 9. La décision de la justice centrafricaine avait des motivations politiques, a encore expliqué l’ancien
juge d’instruction de la RCA.
Il a évoqué les relations de bon voisinage avec un pays ami et le changement de statut de Jean-Pierre Bemba, devenu entre-temps, vice-président de la République
démocratique du Congo.
La défense de l’accusé, qui a commencé son contre interrogatoire dans ce témoignage, a contesté cette présentation des faits par le témoin numéro 9.
Selon Me Aimé Kilolo, dans le réquisitoire du procureur général de Bangui, à aucun endroit, il est fait mention des raisons politiques pour abandonner
les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.
Pour la défense de l’ancien vice-président de la RDC, la raison du non-lieu décidé par la justice centrafricaine dans cette affaire est que les autorités
judiciaires de la RCA n’avaient établi aucun élément de preuve quant à la participation directe de Jean-Pierre Bemba dans les faits commis par ses hommes.
Me Kilolo a affirmé, à ce propos, que les hommes du MLC n’étaient pas sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, mais plutôt sous ceux des autorités centrafricaines et
de l’ex-président Ange-Félix Patassé.