Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
Le président de l'Assemblée nationale ignore le conflit qui a élu domicile au sein du mouvement de libération du Congo (MLC). Evariste Boshab l'a déclaré ainsi dans
une lettre écrite à Jean Lucien Busa. Celui-ci, avait écrit au président de l'Assemblée nationale pour lui demander d'écarter Muamba comme président du groupe parlementaire MLC.
En réponse, Boshab a fait voir à Busa via une lettre qu'en attendant que la Justice tranche, François Muamba engage le MLC à l'Assemblée nationale. De son coté,
François Muamba Tshishimbi dit tenir le bon bout dans le conflit qui l'oppose à quelques membres du collège de fondateurs MLC. L'homme l'a déclaré, au cours d'une conférence de presse, réunie
mercredi 4 mai, à l'hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe. C'est dans cette optique que le président du groupe parlementaire MLC, à l'Assemblée nationale, a porté cette affaire devant le
tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe. Désormais, c'est à la Justice de trancher cette une affaire qui mine le parti de Bemba depuis quelques mois. Mais déjà le camp Muamba, composé
de près de trente députés et sénateurs, revendique la légalité. «Nous sommes des légalistes», a déclaré Albert Mpeti, un élu national MLC, à la presse, à l'issue de la conférence de
Muamba.
La réaction de l'Avenue du Port, siège national du MLC, ne s'est pas fait attendre.
Germain Kambinga, porte-parole du parti «Bembiste », a donné de la voix. «Nous sommes prêts à affronter François Muamba et lui faire voir qu'il s'est engagé dans
une mauvaise voie», a rétorqué Kambinga via une chaîne de télévision de la place. François qui a annoncé clairement en d'autres termes, que si aujourd'hui, le poste de porte-parole de
l'opposition n'est pas revenu à l'opposition durant cette législature, le MLC en est responsable. La justice a donc intérêt à rendre dans les meilleurs délais son verdict pour permettre à chaque
camp d'être précis sur le maître qui va conduire le mouvement de libération du Congo aux échéances électorales. Déjà les deux parties (François Muamba et Thomas Luhaka), annoncent la tenue du
deuxième congrès du MLC après celui de 2006, convoquée au jardin botanique de Kinshasa, à la veille des élections. Qui sera le maître au mouvement de libération du Congo, à l'absence de Jean
Pierre Bemba dont le procès traîne à la Haye, en Hollande. Aux dernières nouvelles du procès qui oppose l'ex-vice président de la République au procureur Moreno Ocampo, le témoin n°9, a plaidé à
décharge de Jean Pierre Bemba. Pendant ce temps à Kinshasa, François Muamba persiste et signe qu'il respecte les textes qui régissent le parti. Pour lui, ses tombeurs ont violé les dispositions
de l'article 46 des statuts du MLC, dont il est co-auteur. Selon l'esprit de cet article, un secrétaire général adjoint n'a pas qualité de convoquer une réunion du collège des fondateurs tant que
le secrétaire général du parti n'est pas empêché.
ERIC MASIMO