Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 11- 05-2011 | 11h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE
Les organisations de a société civile ont dénoncé l'insécurité dans douze villages frontaliers à la province angolaise de Cabinda, lors d'une réunion d'évaluation
de la situation humanitaire dans lé territoire de Tshela. Conséquences, au moins sept cents élèves ne vont plus à l'école et l'on compte 18 mille déplacés.
Les participants ont proposé la mise en place urgente d'une coordination humanitaire au niveau local.
Environ sept cents élèves ne vont plus à l'école depuis les accrochages la semaine dernière entre les forces angolaises et les éléments du Front de libération de
l'enclave de Cabinda, dans les forêts des groupements de Mbemba, Kikamba, Kasamvu, dans le territoire de Tshela au Bas-Congo.
Comte tenu de l'insécurité qui règne dans cette partie du Bas Congo, les parents préfèrent garder leurs enfants chez eux, indique un rapport de la société civile.
Le même rapport fait état d'environ 18 mille déplacés, hommes, femmes et enfants qui ont fui leurs villages.
La société civile de Tshela salue le renfort des FARDC arrivées le week-end dernier. Elle souhaite cependant que ces militaires reçoivent régulièrement leur ration
alimentaire afin d'éviter les tracasseries et autres exactions sur une population déjà meurtrie.