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Processus électoral : International Crisis group accusée de vouloir pérenniser le régime de compromis en RDC

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Lambert Mende fustige le dernier rapport de l'ONG qui prône des négociations politiques en cette fin de la première mandature de la troisième République.
Le rapport intitulé « Congo : le dilemme électoral » de l'ONG International Crisis group (ICG), publié le 5 mai, était au centre du point de presse animé hier par le porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga qui en a révélé les faiblesses et les incohérences comme pour démontrer son côté subjectif et tendancieux. Dans son intervention, le ministre de la Communication et des médias entrevoit dans le chef des auteurs dudit rapport, une intention délibérée à vouloir « conditionner les décideurs nationaux et internationaux à expliquer une situation dont la complexité n'échappe pourtant à personne ». Contrairement aux appréhensions exprimées par cette ONG par rapport au calendrier électoral qu'elle considère comme serré eu égard à ses prévisions, Lambert Mende fait observer qu'il n'énerve ni la lettre ni l'esprit de la Constitution du 18 février 2006. Il pense également que les retards dénoncés dans la révision de la loi électorale au Parlement, dans la Constitution de nouvelles listes d'électeurs par la Céni et dans la mise à sa disposition par le gouvernement des moyens financiers pour l'organisation des élections, sont en train d'être rattrapés.

Sur les 750 millions de dollars que représente le budget électoral, le gouvernement qui s'est arrogé la grosse part est, au stade actuel, à près à 40% de sa contribution financière portée à 140 millions de dollars après la dernière libération d'une provision de 20 millions de dollars au bénéfice de la Céni, a expliqué le ministre. Ce qui, a-t-il déclaré, est une preuve éloquente de la détermination de l'exécutif national à doter l'administration électorale des moyens de sa politique. L'occasion était également belle pour Lambert Mende de fustiger le plaidoyer de l'ICG en faveur d'un régime de compromis en RDC entre acteurs politiques. Lambert Mende dit non à cette « sorte d'entente de braves pour le partage équitable et équilibré du pouvoir qui n'a rien de démocratique parce que fondée sur l'élimination des électeurs congolais du processus de désignation des dirigeants de leur pays ». Pour lui, il s'agit d'un recul démocratique que de proposer aux Congolais un schéma « suis generis » qui se substituerait à celui que la Céni a arrêté et rendu public conformément aux lois en vigueur dans le pays. Et de marteler : « Cette situation ne serait rien moins qu'un abandon de l'ambition démocratique des Congolais. Voudrait-on nous ramener à la case de départ d'il y a plus d'une décennie qu'on ne s'y prendrait pas autrement ? ».

Quant au risque d'inconstitutionnalité brandi par l'ICG au cas où les délais prévus par la Constitution n'étaient pas respectés, l'orateur du jour le trouve simplement absurde. La Constitution du 18 février 2006 qui régit les institutions congolaises a exclu de manière formelle toute possibilité de vide juridique à la tête du pays en maintenant en fonction toutes les institutions issues des élections, a-t-il expliqué en se référant aux articles 70, 103 et 105 de la Constitution. L'article 73, par exemple, qui astreint l'autorité électorale à respecter le délai de 90 jours avant l'expiration du mandat du président en exercice pour convoquer le corps électoral a été, selon son point de vue, strictement respecté. Sur la même lancée, le ministre Lambert Mende a levé l'équivoque à la base d'une interprétation erronée de la disposition constitutionnelle susdite. Il n'y a pas, d'après lui, de confusion à faire entre le délai de convocation du corps électoral respecté par le calendrier de la Céni et la date de l'organisation matérielle du scrutin non fixée par la Constitution, mais relevant de la seule compétence de l'administration électorale.

Alain Diasso


Photo : Lambert Mende Omalanga


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