Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 18- 05-2011 | 17h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA REFERENCE PLUS
II est de coutume que la première semaine du mois, la SNEL déploie ses équipes d'agents commerciaux pour distribuer des factures auprès de ses abonnés. Au même
moment, d'autres agents, techniques font la même ronde avec leurs outils de travail dans le but de couper le courant aux abonnés qui ont mis du retard dans le paiement de leurs factures de
consommation.
Le paradoxe dans cette situation est que la même société nationale d'électricité ne prend pas soin d'envoyer ces mêmes agents vérifiés de la régularité de la
fourniture du courant auprès des abonnés. Plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa, on le sait, vivent sous le régime des délestages. Il y a des quartiers entiers qui passent 1 mois ou plus
dans l'obscurité.
C'est ce qui arrive au quartier Funa à la 1ère Rue Limete où on est resté dans le noir pendant plus de trois semaines.
En guise d'explication, les préposés de la SNEL parlent tantôt des transformateurs, tantôt des disjoncteurs qui sont régulièrement en panne. Ils pensent comme si
ces pannes étaient occasionnées par les abonnés.
Pour preuve, quand les facteurs arrivent à la comptabilité de la SNEL ne tient pas compte de toute la période de privation de la consommation. C'est ainsi que dans
certains quartiers, la population s'arrange à réunir ces facteurs pour les retourner à la SNEL si elle les brutalise carrément à l'envoyer à la SNEL. On comprend les difficultés que traverse la
SNEL mais elle doit penser à ne facturer que la consommation réelle.
Alice Nkamba Mbongo