Créé le 19 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 19- 05-2011 | 12h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le pouvoir est éminemment aphrodisiaque. Encore un scandale signé Dominique Strauss-Kahn (DSK). Le tout-puissant Directeur du FMI passe, depuis le 15 mai, un
mauvais quart d’heure sous les verrous. L’homme a été soupçonné par le parquet de New York d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration. La victime de DSK n’est ni une
Européenne, ni une Américaine d’origine. C’est une Black made in Africa. Une Guinéenne, la trentaine révolue.
Les scandales, il y en a toujours eus et il y en aura encore. Mais, comme enseigne le Grand-maître Jésus de Nazareth, « malheur à celui sur qui le scandale arrivera
». Que DSK se soit fourvoyé jusqu’à assouvir ses bats instincts auprès d’une « femme de chambre », une ménagère, il y a de quoi se mordre les doigts.
Est-ce un complot contre DSK ? Est-il victime de ses ambitions politiques dans sa France natale ? Rien n’est moins sûr. Si tel était le cas, DSK devrait savoir
qu’en politique on ne prête pas le flanc à l’adversaire.
De ce qui convient d’être appelé « affaire DSK », quatre clichés sautent aux yeux : l’homme, l’image, le sexe et les rumeurs.
L’homme : ce n’est pas la première fois que DSK est impliqué dans un scandale sexuel. En 2008, peu après son entrée en fonction, il s’était fait épingler pour une
liaison avec une employée du FMI. L’enquête a conclu qu’il n’y avait ni harcèlement sexuel ni favoritisme à l’égard de ladite employée. DSK s’est excusé et a admis avoir fait preuve d’une «
sérieuse erreur de jugement ».
L’image : Les images hyper-réalistes du prévenu menotté entre deux flics à l’oeil sombre et à la cravate bariolée, copieusement diffusées sur les télés, dans la
presse et, naturellement, sur Internet, se passent de tout commentaire. Où est passée la présomption d’innocence ? Nous nous réservons d’épiloguer sur la justice et la violence à
l’américaine.
Le sexe : que DSK couche où il veut, avec qui il veut, en adulte consentant et respectueux, qu’il s’adonne à des pratiques sexuelles que la pudibonderie américaine
réprouve, qu’il soit un homme à femmes, ça ne regarde que lui et sa famille. Mais, qu’il se serve de son rang social pour « violer » les femmes, là, il y a à dire.
Les rumeurs : il se raconte depuis des années plusieurs rumeurs autour de la vie sexuelle de DSK. Mais, il y a de quoi réprimer le silence coupable de ceux qui
savaient, qui n’auraient rien dit et qui, maintenant que les fauves sont lâchés, distillent ce qu’ils ont si longtemps dissimulé en toute impunité. Ce ne serait que diffamation si rien n’était
prouvé.
Monsieur DSK ; une fois, les humains vous comprennent. Plus d’une fois dans la même erreur, ne peut vous comprendre que Lucifer lui-même. Qui a bu, boira.