Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à 01 h10 | PAR : CONGONEWS
Ce peut être demain mercredi 23 février que l’affaire Dangbele contre Didier Etumba et consorts pourra entrer dans sa phase des plaidoiries, à la Cour d’appel de la
Gombe. Les avocats de la partie citante seraient déjà prêts à en découdre avec ceux de la défense, a déclaré à la rédaction de «CONGONEWS», un des avocats de Yvon Blanchard Dangbele. A l’audience
passée, c’est la notion de la résidence et du domicile de Alphonse Ngoy Kasanji, le gouverneur du Kasaï Oriental, qui posait problème.
Selon nos informations, cette divergence semble être résolue. L’exploit de l’exécutif du Kasaï Oriental, l’aurait parvenu. Si cela est vrai, la voie est donc
ouverte aux dépositions de deux parties, afin de permettre à la Cour, de prendre l’affaire en délibérée. Pour l’audience du mercredi 23 février 2011, le juge président avait intimé aux avocats
des appelants de communiquer les vraies adresses de ceux là même qui sont allés en appel après le verdict du premier degré, rendu en faveur de Dangbele Yvon, liquidateur attitré de la famille
dont la légitimité est contestée par les avocats de la défense. Dans leurs conclusions adressées aux avocats du liquidateur, comme le veut la loi lorsqu’il s’agit d’une affaire civile, les
avocats de la défense sont allés jusqu’à confirmer dans leur déposition que Yvon Blanchard Dangbele n’était pas fils biologique du feu Petrus Dangbele et même affirmer que celui-ci n’est pas mort
puisqu’il n’existerait pas un document qui atteste sa mort. Réactions que le collectif des avocats de Dangbele qualifie de « malsains ». A scruter de près les motivations des avocats des
appelants, indique un des avocats de Dangbele, les appelants et leurs conseils ne semblent pas toujours être prêts pour affronter la machine Dangbele, conduite par le téméraire avocat, Me Richard
Bondo Tshimbombo. Selon cet avocat, le fait d’aller de report en report dans cette affaire qui a déjà trop duré, ne constitue en aucun cas un échec. « Nous sommes suffisamment outillés pour
descendre ceux qui sont allés en appel pour une affaire dont le Tribunal de Grande Instance de la Gombe, avait rendu un verdict en faveur de la succession Dangbele », répète Richard Bondo. Et
d’ajouter que les cités qui ont spoliés la concession «SYNKIN», ex ZAMAT, verront bien leurs immeubles rasés. Les deux parties promettent de sortir chacune une cartouche mortelle. Mais Richard
Bondo Tshimbombo avance toujours que la partie adverse n’est pas prête pour présenter ses moyens de défense. C’est ainsi qu’elle va de remise en remise. Il faut rappeler que ce sont les parties
Etumba et consorts, qui sont allées en justice au second degré, après qu’un jugement en faveur de Dangbele ait été rendu au premier degré. Ces parties ont été condamnées par la justice d’arrêter
et de quitter la concession Zamat, ex «Sykin », en diagonal de l’Institut national des Arts, sur Avenue du Drapeau, ex Flambeau, dans la commune de la Gombe. Curieusement, ces hommes forts
continuent à faire 19 de la décision judiciaire et poursuivent à faire pousser des immeubles dans la concession querellée en faisant recours au trafique d’influence. «Nous allons entrer dans la
confrontation dès ce 23février pour permettre au tribunal de prendre l’affaire en délibérée et rendre son verdict», a laissé entendre Richard Bondo. Au premier degré, le jugement a été rendu en
faveur d’Yvon Dangbele Ngotuga. Les parties lésées ont fait bloc pour attaquer la décision du premier degré à la Cour d’appel de la Gombe. Mais Yvon reste serein et croit en la justice
rdcongolaise. Son avocat Me. Richard Bondo est persuadé que le jugement au second degré ne changera pas, bien que l’affaire Dangbele mette en cause des grosses pointures de la République (Didier
Etumba, Albert Yuma, Ngoy Kasanji...). C’est depuis 2006 que l’héritier de Danbgele EDjinda est devant les cours et tribunaux. Le propriétaire de la concession Zamat, ex «SYKIN», avait porté
l’affaire devant les cours et tribunaux pour protester contre un faux arrêté ministériel du 24 février 1998, qui donnait droit au morcellement de la concession, par le conservateur des Titres
Immobiliers du District de Lukunga. Ce dernier a morcelé et vendu une grande partie de la concession aux sept occupants, qui construisent illégalement sur le site restitué à Dangbele.
Eric Masimo