Créé le 25-05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 25- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE
La pomme de discorde serait d'après les activistes de la Voix des sans Voix, le contrat de bail conclu entre le numéro 1 de l'ISPT/Gombe Didier Tengeneza et l'entreprise Rakeen D'après la même source, cette entreprise de construction a monté une unité de production de béton dans une portion de terre de cet établissement d'enseignement supérieur. Lundi dernier, Didier Tengeneza a été escorté par les agents de la Polices nationale. Les étudiants témoignent que le gouverneur de la pille de Kinshasa a fait le déplacement pour cette opération . Révoltés par l'arrestation de leur Directeur général, les étudiants sont descendus dans la rue pour exiger sa libération.
Ils ont convergé vers le ministère de l'Enseignement supérieur et universitaire où ils ont fait le pied de grue. Ces étudiants ont manifesté leur soutien à leur directeur qui a apporté beaucoup d'innovation depuis qu'il est à la tête de cette institution. Le ministre Mashako sensible à cette demande des étudiants, s'est impliqué personnellement en entreprenant les démarches auprès de l'Hôtel de Ville et de l'inspection générale de la police pour obtenir la relaxation de Tengeneza. C'est finalement dans l'après-midi du même jour que ce dernier a recouvré la liberté après plusieurs heures passées au bureau de l'Inspection générale de la Police nationale. Hier mardi le Directeur général a regagné son bureau de travail après avoir été accueilli en triomphe par les étudiants, les administratifs et les enseignants.
Dans son adresse, il a appelé tout le monde au calme et à la reprise du travail. Le Directeur général Tengeneza a reçu dans on bureau de travail les activistes dé
des droits de l'homme de la VSV. En dépit des efforts déployés par Le Phare pour tenter d'obtenir la version des faits selon l'Hôtel de ville, tous les numéros habituels de contact du cabinet du
gouverneur étaient «hors périmètre». Le quotidien de l'avenue Lukusa reste toutefois ouvert à tout éclairage de la part de l'administration urbaine.
Eric WEMBA