Créé le 26 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 26- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
La demande du retrait progressif des forces militaires des Nations Unies par le gouvernement congolais n'est pas une nouveauté. Elle a été formulée il y a une
année, et par rapport à cette demande, une commission a été mise en place pour évaluer les résultats sur le terrain. Le porte-parole de la Monusco,
M. Manodje Mounoubai, a donné ces explications, en guise d'une mise au point, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de cette mission onusienne tenue ce
mercredi 25 mai, à Kinshasa. Pour le porte- parole de la Monusco, la question est actuellement en discussion au Conseil de sécurité de l'Onu.
Il a rappelé à cet effet que 2000 casques bleus ont déjà été retirés des effectifs militaires onusiens en République Démocratique du Congo.
Pour la suite, Mounabai a donné les précisions suivantes : “Les deux parties, le gouvernement de la RDC et les Nations unies, se sont entendues pour faire une
évaluation de la situation sur le terrain, et en fonction des résultats de ces évaluations, déterminer le nombre, le rythme et les endroits où les forces militaires [de la Monusco] doivent se
retirer. C'est un travail qui a commencé et qui se fait. Et il y a toujours cette commission mixte qui voyage à travers le pays pour faire cette évaluation. Et je pense que les deux parties
prendront en compte les résultats de ces évaluations en ce qui concerne le futur des Nations unies en République Démocratique du Congo.”
Par ailleurs, la RD Congo commémore ce vendredi
27 mai, avec deux jours d'avance, la journée internationale des casques bleus des Nations Unies.
Celle-ci est célébrée habituellement le 29 mai.
Cette année, la journée est placée sous le thème : “Etat de droit”.
Au programme de cette activité, trois temps forts sont prévus : la lecture du message du secrétaire général de l'Onu, le mot de l'adjoint du patron de la Monusco,
et le mot du gouvernement congolais.
LP