Assemblée nationale
La commission PAJ explique les innovations de la nouvelle loi électorale
L’Assemblée nationale a adopté, le mercredi 25 mai, le projet de loi modifiant et complétant la loi électorale de 2006. Pour le président de la commission
politique, administrative et judiciaire (PAJ) de l’assemblée nationale, Faustin Kambala, cette loi comporte quelques innovations.
Faustin Kambala a indiqué que le projet de loi adopté réduit le nombre de tours de l’élection présidentielle.
« Cette innovation nous l’avons introduite pour nous conformer à la constitution révisée, » a affirmé le député.
Les centres de compilation devraient être implantés dans les circonscriptions électorales.
Ainsi, a expliqué Faustin Kambala, « les opérations vont s’effectuer sans qu’il ne soit question de parcourir de longues distances pour éviter la fraude,[qui a
été] décriée lors des élections de 2006. »
Par rapport à la proposition du gouvernement (500 USD), la caution que paient les candidats aux législatives a aussi été revue à la baisse (250 000 FC soit environ
250 USD, le même montant exigé en 2006).
Cependant, le projet de loi reprend cependant certaines dispositions de la loi électorale de 2006.
Comme en 2006, la loi électorale révisée maintient les quatre circonscriptions de la capitale, qui correspondant aux quatre districts que compte Kinshasa dans son
découpage territorial.
De même, la disposition de l’article 118 du projet de loi qui proposait la proportionnelle avec un seuil de 10% dans le mode du scrutin, a été rejetée par la
majorité des députés nationaux.
Ainsi comme en 2006, c’est la proportionnelle des listes ouvertes, au plus fort reste, qui devra être appliquée lors des prochaines élections législatives.