Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI 02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE
Le porte-parole de la Monusco, Touré Penangnini, a annoncé hier lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco, l'acquittement de 10 militants de
l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), le parti cher à Vital Kamerhe. Selon la mission onusienne, c'est le tribunal de grande instance du Maniema, siégeant à Kindu, qui a prononcé cette
sentence.
Jugeant les faits non établis et les preuves insuffisantes, le tribunal de grande instance du Maniema a décidé de relaxer les militants du parti de l'ancien
président de l'Assemblée nationale congolaise, lesquels étaient accusés de rébellion, désobéissance civile, destruction méchante et vol qualifié.
La Monusco a rappelé que ces militants, dont le coordinateur provincial de l'UNC, étaient accusés d'avoir détruit le drapeau et les locaux du Parti du Peuple pour
la Reconstruction et a Démocratie (PPRD) ainsi qu'une effigie du chef dé l'Etat, le mardi 12 avril 2011, à Kasongo. C'est sur base de ces accusations qu'ils ont été arrêtés.
Les militants de l'Union pour la Nation Congolaise ont toujours clamé leur innocence, affirmant que cette arrestation n'avait pour but que d porter atteinte à leur
liberté d'expression.
Si les autres tribunaux de grande instance pouvaient agir en toute liberté comme celui du Maniema, certainement que beaucoup de Congolais détenus pour leurs
opinions seraient en liberté aujourd'hui. Il n'est un secret pour personne que bien des politiciens sont incarcérés illégalement pour leurs activités politiques dans le pays.
Vertu N'Guizani