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RDC : Lambert MENDE continue à faire couler du sang à Lodja

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : kongotimes 

 

image Lambert MENDE Omalanga - Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement.

 

 

Lodja attention, attention, Lambert MENDE arrive, le criminel sur le lieu de son récent crime. En 2006, il a fait couler du sang en infusant  la haine tribalo-clanique entre les populations du Sankuru.

Mende continue à faire couler du sang à Lodja. Après le crime, le Goebbels de Joseph Kabila s’en va exulter devant le malheur de ses victimes. Pour ce nième crime, son maître, on le sait, ne lèvera pas un petit doigt. Devant un «maître» qui ne tient plus que grâce à sa verve, Mende conscient de la situation, prend la liberté et la sécurité des Sankurois comme rançon.

Le  bourreau s'en va visiter le lieu de son crime majeur. En 1999, il avait  plongé le Sankuru dans l'oppression en conduisant personnellement les agresseurs rwandais dans la ville reine des Atetela. En 2006, il a fait couler du sang en infusant  la haine tribalo-clanique entre les populations du Sankuru. Il y a juste  deux semaines, il venait d'y téléguider un nième crime de sa ténébreuse carrière politique.

Ayant pris ses distances  vis-à-vis de Lambert Mende Omalanga pour le compte de qui il a toujours dirigé les campanes électorales à Lodja,  sans la moindre récompense, Jérôme Nkoyi Kashama, vient de frôler la mort.

Désigné chef de collectivité sur impulsion du PPRD auquel il venait d'adhérer au détriment du CCU de Mende, Nkoyi Kashama dont la domicile a été envahie en pleine nuit, a été battu presqu'à mort . Il a dû être admis en soins intensifs pendant deux semaines. Une nième enquête (en cinq ans) menée au Sankuru à la suite des troubles graves imputés à un  ministre du gouvernement central, réputé le plus introduit auprès de son président, Mr Lambert Mende, a eu lieu sous la direction du ministre provincial de l'intérieur. Comme avec toutes les enquêtes précédentes, le ministre du gouvernement central sera couvert dans les conclusions qui seront tirées par le gouvernement provincial. Ni la décentralisation politique et administrative, ni l'indépendance du pouvoir judiciaire ne constitue une valeur au Congo de Joseph Kabila et Lambert Mende.


C'est une bande de plus de deux cent jeunes, membres du clan de naissance du ministre de Joseph Kabila qui a été lancé contre le chef de collectivité. Il s'agit précisément des villages Esambi, Onema-Koto, Djongambidi et Banda, dans le groupement Okundji, collectivité de Kondo-Tshumbi, au territoire de Lodja, dans le district du Sankuru (Kassaï Oriental). Signalons que la victime, originaire du village Omedji, est membre du même clan. Mais, en adhérant au PPRD, le parti mené localement par Charles Okoto, son rival, Jérôme Nkoyi Kashama qui est  en sus biologiquement proche de Lambert Opula, un autre qu'il n'aime pas du tout pour son indépendance d'esprit, (Jérôme) «en a fait de trop».


C'est en  effet la deuxième fois que Lambert Mende ordonne une attaque contre Jérôme Kashama Nkoyi qui l'a pourtant tant servi bénévolement. En 2007, les miliciens à la solde du Mende avaient déjà incendié  sa merveilleuse et spacieuse résidence, et pour  cause : Nkoyi avait conseillé à Lambert Mende de tolérer la candidature de Mr Émmanuel Tomanyoyi à la députation provinciale. Ce conseil était ressenti comme un défis par le ministre pour qui, seul les gens qui font des courbettes devant lui ont le droit de poser leur candidature pour un mandat politique au Sankuru.


En 1999, Mende a endeuillé le Sankuru en y conduisant les agresseurs rwandais, d'abord, en opposant les populations des différents territoires, ensuite. Il a suscité une véritable aversion chez d'autres Sankurois contre la Ville de Lodja en forgeant à coût d'argent une  xénophobie qui a fait couler du sang en 2006-2007, alors que la majorité des élites autochtones de Lodja s'y opposent. Aujourd'hui, l’opération préélectorale de recentrage du contrôle politique de la territoriale provoquant une chicane entre compères (PPRD & CCU), Mende va jusqu’à déchirer son propre clan. Il oppose des villages à d'autres par ci, la chefferie de Kondo contre celle de Tshumbi, par là, conscient qu’il est que Joseph Kabila demeurera «quit» comme face à toutes ses forfaitures passées.

Le sang continue à couler. Malgré toutes ces graves atteintes à la  sécurité des personnes et de leurs biens, Lambert Mende jouit toujours de la confiance de Joseph Kabila, supposé garantir la sécurité, la liberté et l'intégrité de leurs personnes à tous les Congolais. Mende qui aime se confier à ses lieutenants que «Joseph Kabila et son entourage étaient des nains en communication» et que c'est lui qui vient de «leur donner de la  visibilité» , s'est ainsi saisi de la liberté et de la sécurité des populations du Sankuru comme rançon de ses services pour la visibilité d'un gouvernement et d'un président qu'il considère comme  des «nains» en communication.

Il y a quelques décennies, Mobutu Sese Seko n'avait pas hésité à ordonner l'arrestation de Jean-de-Dieu Nguza-karl-I-Bond, juste pour omis de lui communiquer une information relative à la sécurité des personnes et  des biens des Congolais (Zaïrois). Nul n'ignore les qualités qui étaient reconnues à ce cadre : diplomate, homme de culture, polyglotte, etc.

Depuis que Joseph Kabila s'est entouré du RCD-Goma (localement débaptisé CCU) Lambert Mende, le district du Sankuru, et plus particulièrement le Territoire de Lodja n'est pas encore sorti de l'oppression rwandaise qui avait commencé ici, un certain 12 avril 1999 sous la guidance du même.

Sans voir en lui un modèle, nous avons jugé utile de citer le cas de Mobutu Sese Seko qui n’avait pas hésité de faire arrêter Jean-de-Dieu Nguz-a-Karl-I-Bond, ministre parmi les plus  brillants de son gouvernement, pour avoir porté atteinte à la sécurité du pays. Mais, Joseph Kabila, c’est bien connu, privilégie sa propre visibilité au détriment de la paix, des droits et du bien-être du peuple congolais.

Le Sankuru est maintenant prisonnier du besoin de visibilité de Joseph Kabila et de son gouvernement, des «nains en communication aux yeux du ministre».  La liberté, la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens n’auront de l’importance que le jour où Joseph Kabila et son ministre vont perdre leur position.

Le peuple congolais, en général, celui du Sankuru, voire de Lodja, en particulier  se les donneront. En raison de sa passivité qui démontre sa complicité, Joseph Kabila démérite de la nation..

HINTERLAND.

La Chute de Lodja (12 avril 1999)

Un commandant rwandais déclare que Lodja est prise le 12 avril et que 12 soldats zimbabwéens y sont tombés. Il prétend qu’un bataillon rwandais de 1.200 hommes, en collaboration avec les rebelles, a pris la ville après de lourds combats.

Par hasard, ce même 12 mars, j’ai une discussion avec mon ami Richard Nsamba du Messager Africain. " Mon beau-père est venu de l’intérieur, de Lodja, il y a quatre jours. Il dit qu’il y a là de petits commandants qui maltraitent la population et qui refusent de se battre. Il y a 5.000 soldats à Lodja, surtout des éléments qui ont fui le front, des ex-FAZ et Gardes civils. Ils font la fête, boivent. Ces derniers temps, beaucoup de femmes sont entrées à Lodja. Il faudrait désarmer ces troupes et donner les armes à des jeunes qui veulent réellement se battre. Katako-Kombe est tombé simplement parce que les FAC ont quitté la ville. Au Kasaï et au Sankuru, quand vous entendez qu’une ville ou un village a été pris par les rebelles, c’est souvent un petit groupes de dix, vingt qui est entré après que les FAC ont pris la fuite. Si on avait armé les jeunes, ces petits groupes de rebelles ne passeraient nul part. Récemment Kabila a fait une causerie morale devant des troupes. Il leur a dit : Si vous n’avez pas le courage de vous battre, il y a d’autres volontaires. Il y a ceux qui fuient au combat. Nous envoyons des vivres au front et nous les retrouvons en ville ou certains les vendent. Les traîtres seront fusillés. " 

On comprend qu’il n’y a pas eu un " bataillon rwandais de 1.200 hommes " pour vaincre les fêtards armés de Lodja. La guerre a été violente uniquement dans le domaine de l’intox.

Dès que les agresseurs se sont annoncés, les ex-FAZ ont pris la fuite et sont allé piller tout ce qu’ils trouvaient sur leur chemin. C’est d’ailleurs ce qu’elles ont déjà fait devant l’avance de l’AFDL fin 1996, début 1997.

Le 26 avril commence à Bandundu la session de la Cour d’ordre militaire qui jugera 430 militaires qui ont pris la fuite de Lodja et qui appartiennent à la 32e brigade des FAC.

Les rebelles congolais ne rallient pas les gens à leur cause à Lodja

LODJA (RDCongo), 13 sept 1999 (AFP) - Les rebelles qui ont pris Lodja (Kasaï oriental) il y a cinq mois, non loin du front qui les oppose à l'armée de la République démocratique du Congo (RDC), ne parviennent pas à gagner la sympathie des habitants, pour qui cette guerre reste ruineuse et coûteuse envies.

Aux dirigeants du Rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD), le principal mouvement rebelle congolais, qui leur parlent de "libération", les gens de Lodja reprochent essentiellement leur désorganisation, qui les appauvrit.

"Le RCD dit qu'il nous a libéré... C'est vrai: il nous a libéré de notre nourriture, de notre argent ! Nos parents, nos enfants ont été libérés pour toujours parce qu'ils sont morts", estime Michel Anandjeka, un fonctionnaire de l'Enseignement.

Ravie le 10 avril par le RCD et ses alliés rwandais aux troupes du président Laurent-Désiré Kabila, Lodja, qui compte 100.000 habitants, est un important centre de commerce, le second après Mbuji Mayi, la ville du diamant congolais, dans cette même province du Kasaï oriental.

"La démocratie ce n'est pas la guerre, c'est le dialogue", ajoute Michel, pour qui "les rebelles n'ont pas laissé assez de temps à papa Kabila". "Et puis, ils sont eux-mêmes très divisés, alors comment espèrent-ils gérer le Congo ?", interroge-t-il.

"Depuis leur arrivée, nous peinons beaucoup et nous avons beaucoup perdu", assure Paul Okende Kasongo, un étudiant de 22 ans.

"Pour nous qui avons des biens et des parents ici, la guerre n'est pas un mal nécessaire comme ils le disent", souligne Louise Nyamayate, mère de cinq enfants. Selon elle, "pour les dirigeants du RCD qui ont leur famille à l'étranger, c'est peut-être un mal nécessaire, mais pour nous cela n'apporte que désolation et destruction".

Zone traditionnellement agricole, qui produit riz et café, le district de Sankuru, dont Lodja est le chef lieu, semble pourtant nourrir sans difficulté sa population de 1,4 millions d'habitants.

Paradoxalement, mise à part la hausse du prix du sel, la population se dit satisfaite des conditions d'approvisionnement. Mais elle reproche au RCD de ne pas payer les salaires.

"Ce sont des plaintes tout à fait normales à cinq mois seulement de l'arrivée de nos troupes ici, des plaintes que nous enregistrons dans les régions fraîchement libérées comme Lodja", rétorque le chef du département de l'Information du RCD, Lambert Mende, originaire de la région.

"Une guerre, ce n'est pas quelque chose de facile, nous avons plusieurs défis à relever à la fois: la gestion du front qui, grâce au cessez-le-feu (signé le 10 juillet par les six pays belligérants et le 31 août par le RCD, ndlr), nous l'espérons, appartiendra bientôt au passé, mais aussi la gestion des questions économiques, culturelles et sociales", explique M. Mende.

"Nous n'avons pas démissioné de nos responsabilité vis à vis du bien-être des gens et nous essayons aussi de réorganiser l'administration dont les responsables ne sont en place que depuis trois semaines", plaide-t-il encore.


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