Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI 03- 06-2011 | 12H50| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
L’ancien speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe vient de publier un ouvrage sous le titre « Les fondements de la politique transatlantique de la République
démocratique du Congo. La République démocratique du Congo, terre d’espoir pour l’humanité ». Le livre a été porté sur fonts baptismaux le jeudi 2 juin, en présence du président du Sénat, Léon
Kengo wa Dondo, et plusieurs autres personnalités politiques, diplomatiques accrédités à Kinshasa, etc. Dans son mot, le président de l’Union pour la nation congolaise a fait part des motivations
pour la rédaction du livre. « Je ne peux concevoir le Congo sans une idée de grandeur pour emprunter les propos d’un grand homme politique français. Le général de Gaule, pour ne pas le citer,
avait trouvé en lui la force de croire en une France libre alors que celle-ci était occupée, fragilisée et anéantie de l’intérieur par une agression… Cette allusion à la force de la conviction
est aussi le leitmotiv de toute mon action politique, et c’est pourquoi en cette période où notre pays se porte si mal et que l’agresseur principal est la pauvreté généralisée doublée d’un
incivisme inédit, il était de mon devoir de lancer au travers de cet ouvrage un appel à la résistance intellectuelle face à cette fatalité régressive…», a-t-il déclaré. L’auteur de l’ouvrage a
ensuite établi un parallélisme entre la RDC et le Brésil, se basant sur la théorie du Bing Bang relative à la séparation des plaques tectoniques énoncées par les historiens et des géologues. A
cette époque, l’Afrique et l’Amérique latine « étaient une même réalité ». Et de faire voire : « Aujourd’hui séparées ou mieux reliées par l’Océan atlantique, on peut observer de part et d’autre,
toute proportion gardée, deux géants : le Brésil en Amérique latine et la RD Congo en Afrique centrale. Ces deux pays ont des similitudes étonnantes ». Il se pose des questions par rapport aux
paradoxes constatés au pays : « Pourquoi le fleuve Congo peut-il traverser, tout le pays, comme l’avait si bien chanté Lwambo Makiadi Franco, du Katanga, en passant par le Maniema, la Province
Orientale, l’Equateur, le Bandundu, Kinshasa, le Bas-Congo pour finir dans l’Océan et transformé en eau salée inutilisable pendant que les populations de toutes ces provinces manquent cruellement
d’eau potable ? A quoi servent toutes nos rivières, nos cours d’eau, nos ruisseaux ? »
Pour Vital Kamerhe, un autre Congo est possible. Il a fini ses propos d’un ton interpellateur : «Notre pays est très riche, doté des ressources humaines bien
formées, d’immenses atouts. Mais nous devons cependant comprendre qu’il est menacé, pas seulement de déclin, mais de menaces de disparition tout simplement. Hier, il a été agressé à cause de ses
minerais. Si aucune précaution n’est prise, demain, il sera de nouveau envahi à cause de ses eaux douces mal exploitées et de ses terres abandonnées ». L’ensemble de ces réflexions sont donc
contenus dans l’ouvrage qu’il vient de publier.