GENEVE, 6 juin 2011 (AFP) - Le gouvernement suisse autorise l’ouverture d’une procédure pénale contre le régime libyen dans l’affaire des deux hommes
d'affaires helvétiques qui avaient été retenus pendant près de deux ans en Libye, a annoncé lundi le ministère de la Justice et Police.
"Le ministère public de la Confédération (MPC, procureur général) peut ouvrir une enquête pénale pour prise d’otage et extorsion et chantage, contre la
Libye, dans l’affaire des deux ressortissants suisses Rachid Hamdani et Max Göldi", expliquent les autorités dans un communiqué.
"Considérant qu'aucun motif de nature politique ne s'opposait à l'ouverture d'une procédure pénale, le Conseil fédéral a donné suite à la requête du
MPC", précise le communiqué.
Le gouvernement a pris la décision durant sa séance de lundi.
Le MPC avait présenté sa requête au gouvernement en mars 2011, après que le ministère des Affaires étrangères suisse eut porté plainte contre
X.
Les relations entre Berne et Tripoli s'étaient crispées après l'arrestation musclée en juillet 2008 à Genève d'un des fils du leader libyen, Mouammar
Kadhafi, qui avait par la suite retenu pendant près de deux ans deux Suisses sur le territoire libyen.
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