Créé le 09 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour
le jeudi 09- 06-2011 | 11h40 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Le gouvernement central entend ainsi se conformer à l'exigence de la modernité au moment opportun et en fonction de besoins en présence.
La RDC a réalisé une vraie percée dans le secteur de la téléphonie mobile. Les services offerts sont, à ce jour, supérieurs à ceux constatés dans certains pays
africains comme l'Éthiopie, siège de l'Union africaine. Certes, le taux de pénétration encore faible reste un vrai défi à relever par les opérateurs du secteur. La question est à poser dans le
cadre d'une vision globale de politique sur les nouvelles technologies vu la demande sans cesse croissante.
Le pays a réussi, selon la Banque mondiale, à rendre opérationnelles les nouvelles technologies à travers certaines prestations dont le recensement biométrique pour
les forces de sécurité, la gestion des aéroports et des espaces aériens ainsi que la téléphonie mobile. Les prestations réussies, parfois avec ou sans l'assistance extérieure, l'ont été dans un
contexte difficile pour le pays. Toutefois, l'on constate encore une réelle faiblesse à élargir l'expertise acquise à d'autres cas similaires, notamment le recensement biométrique encore très
lent dans le secteur de l'éducation.
L'hypothèse de la mauvaise conjoncture ne suffit plus pour justifier la léthargie. « Les services bancaires mobiles sont peu susceptibles d'être disponibles d'ici
la fin de l'année. Pourtant, le gouverneur de la Banque centrale du Congo et le ministre des Télécommunications se sont entendus sur les questions de réglementation », a fait remarquer Marie
Françoise Marie Nelly, directrice des opérations de cette institution financière internationale pour les deux Congo. Certes, des difficultés d'accès dans le système de paiement demeurent. La
téléphonie mobile peut davantage le permettre pour les personnes dépourvues de comptes bancaires. « Le blocage vient d'un problème de la régulation. Il n'y a pas encore un accord entre les
parties sur le format à retenir », a-t-elle renchéri.
Réplique sans détour du vice-Premier ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications, Simon Bulupiy : « Il y a un travail qui est en train d'être fait sous la
direction du gouverneur de la Banque centrale du Congo et l'Association congolaise des banques, en particulier, pour essayer d'apporter des innovations. Le travail est déjà à un stade avancé, et
nous allons finir par nous entendre pour répondre aux besoins et exigences de nos citoyens. Chez nous, on ne construit pas un grenier sans avoir d'abord les installations et sans créer les
conditions minimums. Si le téléphonie mobile s'est répandu rapidement en RDC, cela veut dire que dans les jours à venir, nous chercherons les moyens de loger les ressources grâce à l'avènement
des services bancaires mobiles ».
Laurent Essolomwa
Photo : Le vice-Premier ministre en charge des Postes, Téléphones et Télécommunications, Simon Bulupiy.